I AM Magazine N° 11

Publié le 11 Avril 2023

Jaz, la joie de vivre

A l’image de Sarah Garside, un accident de voiture et deux ans d’incapacité la rappellent à l’ordre. Jaz prend sa retraite, quitte la Lorraine pour la Côte d’Azur. Elle s’installe à Mandelieu-La-Napoule, ville qu’elle connaît bien, à la fin de l’année 2000 et décide de reprendre les pinceaux. Les cours de peinture qu’elle avait suivis alors qu’elle avait dix-sept ans sont loin, mais comme pour le vélo, rien n’a totalement disparu. Elle perfectionne sa technique et suit de nombreux cours : aquarelle, huile, fusain, pastel, acrylique. Durant dix ans, l’ABAC de Cannes et l’ACCA de Le Cannet sont ses maisons d’apprentissage et deux professeurs en particulier, lui permettent de les maîtriser.

A Cannes, la néerlandaise Leone Bingen, vivant entre la France et l’Italie, lui transmet un enseignement oscillant entre technique contemporaine et gestuelle. A Le Cannet, Jean-Marc Sardou lui explique l’art du portrait, sujet qu’il domine au point de reproduire en quelques minutes, avec un réalisme fulgurant, un sujet d’après modèle. Ce n’est pas sans évoquer la rapidité d’exécution de Matisse, qui dessinait plus de cinquante portraits en heure. Et le journaliste de lui demander comment cela était possible : 60 ans de pratique ! fut la réponse de Cateau Cambrésien.  Mais il est à souligner qu’aucun de ces deux professeurs n’a éteint la spontanéité, la gestuelle, la liberté d’expression de Josyane.

To achieve this, Jaz has studied the great masters, whether French or not: Cézanne, Monet and his Water Lilies, Joan Mitchell and his abstract expressionism, Marc Chagall, Nicolas de Staël and their taste for color, are her favorites. She also has a particular interest in the great paintings of the Chinese artists Zao Wou-Ki and Chuh Teh-Chun, two masters of lyrical abstraction.

Like many artists, transmission is important, and one of her children practices paintings. But Jaz would like the arts to be taught from an early age so that emotions, whatever they may be, can be transcribed onto the canvas, into the clay. Painting should be a moment of joy, but it is also a way to express one's sadness, anger, fears, and tears. She remembers a phrase of the French painter Jean-Auguste Ingres: masterpieces are not made to dazzle, they are made to persuade, to convince, to enter us through the pores. Josyane's painting, regularly exhibited with the com2Art association at the Espace Bonnard in Le Cannet, catches you, overwhelms you, to the point of illuminating the interior of a few well-informed amateurs on the Côte d'Azur, as well as in Savoie. This is what the high commission of awards of the Société Académique Arts-Sciences-Lettres wanted to underline, which awarded him a silver medal in 2021.

Rédigé par Bénédicte LECAT

Publié dans #I AM Magazine

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