Publié le 20 Avril 2023

Pour la cérémonie d'ouverture, nous avons découvert la nouvelle création d'APPLE TV, SILO. Créée par Graham Yost, avec pour principale interprète Rebecca Ferguson, également productrice, cette série nous plonge dans un monde toxique et en ruine. Seuls quelques 10 000 humains ont pu trouver refuge dans un silo souterrain géant. Avec le même système de castes, en haut les plus aisés, en bas, les ouvriers et les plus pauvres, le silo régit la vie de ces humains au point même d'autoriser les futures grossesses. Après que le shérif eut brisé une règle capitale, que son épouse avait également brisé deux ans avant lui, que des habitants meurent ou disparaissent, Juliette (Rebecca Ferguson) découvre peu à peu les secrets du SILO. Et.... la suite à découvrir sur Apple TV pour les plus chanceux. 
Ci-dessous la productrice Rebecca Ferguson, et le compositeur Atli Örvarsson, également compositeur des séries de Dick Wolf, Chicago Fire, Chicago PD et New York section criminelle.

 

B.R.I., une création originelle de Canal +, réalisée par Jérémie Guez.
La BRI ou brigade de recherche et d'intervention de Versailles change de chef, Saïd, interprété par Sofian Khammes, remplace le très respecté Patrick, joué par Bruno Todeschini. Les méthodes ne sont pas les mêmes voir s'opposent : Saïd devra s'imposer et faire oublier l'ancien chef de groupe très charismatique, Patrick. Quant l'un souhaite garder ses distances l'autre n'hésite pas à faire amis amis avec les truands, afin de garder la main sur une possible guerre des gangs dans Paris. Belle promesse que cette nouvelle production du partenaire de Canneseries et du Festival de Cannes, Canal +. 

LIAISON FATALE, une réinterprétation du film des années 80 proposée par Paramount +.
Et ce sont Joshua Jackson (connu pour ces rôles de Pacey dans la série pour ados, Dawson, ou Peter Bishop dans la série de science-fiction, Fringe) et Lizzy Caplan (Lula dans Insaisissables II ou Anatomie d'un divorce) qui reprennent les rôles tenus par Michael Douglas et Glenn Close. Quant l'attraction physique vire à la liaison fatale et à une véritable descente aux enfers pour les deux héros. Les deux premiers épisodes ont permis d'y voir tous les thèmes abordés dans les épisodes suivants comme la fidélité, la tromperie, le mariage, le meurtre, la manipulation psychologique. A découvrir prochainement sur Paramount +.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 17 Avril 2023

Deux séries policières étaient présentées à la salle Miramar ce dimanche : Hudson and Rex (programme diffusé sur France 3 le dimanche soir) et Cannes Confidential.

- Hudson and Rex : la série est une déclinaison de la série allemande Commissaire Rex, et est tournée dans la province canadienne de Terre-Neuve. Afin de présenter la série, étaient présents l'acteur principal, John Reardon, la productrice Christina Jennings, la dresseuse Sherri Davis et le héros, Rex, de son vrai nom Diesel. La productrice a expliqué qu'une série avec un chien pour partenaire, était une grande chance pour l'Europe, alors que les Etats Unis ou le Canada n'étaient pas encore prêts pour ce type de divertissement. Malgré tout, elle a réussi à produire cette nouvelle version et a rappelé que la série était un programme familial et que la violence était limitée afin d'intéresser tous les publics. Mais l'essentiel des questions était destiné à Diesel, berger allemand choisi en peu de temps, dressé en trois semaines et prêt dès le pilote. Il a su trouvé sa place auprès des acteurs humains, très rapidement, et il a su créer une vraie relation avec l'interprète d'Hudson. Aujourd'hui, ils sont 5 à tourner : Diesel, âgé de 7 ans, deux de ces neveux, âgés de 5 ans qui le remplacent pour les cascades, et deux petits bouts âgés d'1 an. Diesel a appris trois niveaux de "paroles" : selon les signes de sa dresseuse, il aboie, grogne, ou pleure. La dernière question a provoqué l'hilarité : qui est le préféré d'Hudson : Sherri ou John ? A John de répondre qu'il passe derrière Sherri, sa dresseuse. 

- Cannes Confidential : la série de six épisodes, entièrement tournée à Cannes, est policière avec deux flics quelque peu badasses (Shy'm et Lucie Lucas) et un gentleman anglais, mystérieux mais escroc à ces heures perdues (le britannique Jamie Bamber, parlant un français parfait). Projet audacieux tourné en 3 mois, ralenti par la crise Covid, il a été totalement tourné en anglais. Cette série rappelle l'esprit des programmes des années 70 et 80 comme Amicalement Vôtre avec l'humour à l'anglaise, de badinage, mais aussi des personnages aux fêlures profondes : le personnage de Lucie Lucas, Camille, ne comprend pas pourquoi son père, préfet accusé de corruption, interprété par Jean-Luc Anglade, préfère rester en prison, quant à Jamie Bamber, il interprète un homme hanté par son passé, brisé par la vie et la fille qu'il a perdu. La date de diffusion sur TF1 est encore inconnue, tout comme sur la plateforme américaine Acorn, mais elle devrait rencontrer un beau succès. 

 

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Rédigé par Bénédicte Lecat

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Publié le 15 Avril 2023

Carthago (Israël) :

De 1944 à 1948, les hommes de l'Irgoun (organisation militaire nationaliste) et du Lehi (groupe paramilitaire pour la liberté d'Israël) détenus sans jugement au camp de Latroun ont été déportés par les autorités de la Palestine mandataire britannique vers des camps d'internement en Afrique, situés à Sembel (près d'Asmara, en Érythrée), à Carthago, au Soudan et à Gilgil (au nord de Nairobi, au Kenya). Les déportés ont été renvoyés en juillet 1948, seulement après la déclaration d'indépendance d'Israël. Tirée de cette histoire, la série présente les enjeux de pouvoir et de politiques qui vont se déchaîner (puisqu'au sein d'un même camp se trouvent des nazis, des fascistes, des juifs) lorsqu'arrive un comique de Tel Aviv ayant trahis les siens. 

Childhood Dreams (Pays-Bas) : un vrai coup de coeur.

Belle série que celle venue des Pays-Bas, qui raconte sur près de cinquante ans l'histoire d'une famille depuis la fin des années 60 à nos jours. Un couple, cinq enfants, dont on découvre la vie à différents âges : éducation, sexualité, colocation, avortement, culpabilité, maladie. Et l'on devine la mort d'un petit garçon, préféré de la mère (la scène de la photographie en est la preuve), qui brisera toute la famille, et entrainera des traumatismes notamment sur les deux plus jeunes. A voir. 

Faux-semblants (Dead Ringer - Etats Unis) :

Inspirée du film de 1988, signé David Cronenberg, cette série propose ici une variante puisque ce ne sont plus des jumeaux monozygotes (Jérémy irons) mais ici des jumelles monozygotes, Beverly et Eliott Mantle, interprétée par l'actrice britannique, Rachel Weisz. Installées dans le New York des ultrariches, brillantes médecins spécialisées dans la fertilité, elles souhaitent ouvrir une maison de naissance et un laboratoire afin de traiter toute forme de stérilité. Recherche de financement, fausses couches, morts in utéro, grossièreté, perversité, se mélangent dans ces deux premiers épisodes, dont la suite sera disponible sur Amazon Prime. 

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Rédigé par Bénédicte Lecat

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Publié le 14 Avril 2023

Tapis rose, stars et personnalités de la télévision réunies pour offrir de nouvelles occasions d'être émerveillé, interpellé, choqué. La rencontre internationale, puisque dix-sept nationalités sont représentées à travers 10 séries longues, dix séries courtes et six séries documentaires, s'est ouverte en présence de Fleur Pellerin, ancienne ministre de la Culture, David Lisnard, maire de Cannes et président de l'association des maires de Cannes, de Maxime Saada, président de Canal +, partenaire du Festival des Séries et du Festival International de Cannes.

La maîtresse de cérémonie, Camille Chamoux, accompagnée de l'Orchestre de Cannes, présenta avec beaucoup d'humour les sélections officielles avant d'accueillir le jury des séries longues (+ de 30 minutes) : l'acteur irlandais Daryl McCormack, la comédienne algérienne Shirine Boutella, la réalisatrice et comédienne française, Zabou Breitman, le musicien et fondateur du groupe The Police, et l'acteur et réalisateur israélien, Lior Raz, par ailleurs président du jury. 

La cérémonie s'est terminée par la remise du Madame Figaro - Rising Star Award à l'interprète de Galadriel, dans la série produite par Amazon Prime (la plus chère à ce jour, plus de 400 millions de dollars), l'actrice galloise Morffyd Clark pour son talent et sa déjà très belle carrière malgré sa jeunesse. 

Et la présentation en première mondiale, de la série produite par l'actrice suédoise Rebecca Ferguson, Silo. Silo est un roman rédigé en cinq parties, par Hugh Howey, paru en 2012. Histoire de science-fiction postapocalyptique, elle raconte l'histoire d'un groupe de survivants, obligés de se cacher sous terre, afin d'échapper aux conditions de vie mortelles de la surface. Parmi ses habitants, le shérif et son épouse qui tentent d'avoir un enfant. Elle finit par mourir après avoir demandé à sortir malgré l'interdiction formelle imposée par la structure. Son mari décide de mener l'enquête, et de comprendre pourquoi elle a fait ce choix. Et si tout cela n'était qu'une machination ? La suite sera à découvrir sur la chaîne Canal + dès le 5 mai prochain. 

A noter que la musique de la série a été composée par Atli Örvarsson, le compositeur islandais de nombreuses séries dont celles de Dick Wolf (Chicago Fire et Chicago PD, ou bien encore FBI : most wanted).

 

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Rédigé par Bénédicte Lecat

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Publié le 14 Avril 2023

Dawn Watson, l'art de la perception

Mais une autre passion l’interpelle depuis son plus âge : la photographie. Son premier appareil photo était un Polaroïd Instamatic et elle se souvient de l’excitation d’avoir immédiatement le tirage photographique entre les mains. A la fin de ses études, pour immortaliser son voyage en Europe, son père lui prête son appareil photo Leica. En voyant la beauté de Rome, à travers l’objectif, elle a ressenti une parfaite alchimie pour cet art. Art qui a aussi façonné sa pratique artistique de la danse. Alors pourquoi se limiter ? se dit-elle. Même l’univers n’a pas de fin. Dès lors, Dawn étudie la photographie au Centre International de la Photographie de New York, puis au College Rockford et au Media Workshop dans le Maine. Durant dix ans, de 2011 à 2021, Dawn poursuit sa formation visuelle en étant membre de l’atelier de Sandi Haber Fifield, Finding your vision. Cette dernière, artiste photographe réputée, entrée dans de nombreuses collections muséales telles que l’Art Institute de Chicago, travaille sur la modification de la perception du spectateur afin de rendre l’invisible visible. C’est sans aucun doute cet aspect que Dawn a retenu : rendre les choses visibles en permettant aux spectateurs de se focaliser sur une partie de la photographie. Et même, si Dawn n’est plus un membre actif, elle participe toujours à des ateliers et à des séances critiques afin d’améliorer encore et toujours son processus créatif. Ce dernier devant comme chez tous les artistes, être nourri.

But there is another passion that she has had since she was very young: photography. As a child, her first camera was a Polaroid Instamatic, how exciting to have the immediacy of a photo print in her hands in just moments. Before her trip to Europe when she graduated from college, her father lent her his Leica film camera. Seeing the beauty of Rome through this viewfinder, she felt an affinity for this framing of her visual world that shaped her artistic practice of dance. So why limit herself? She asked. The universe has no end. Dawn has studied photography at the International Center of Photography in New York and at the Maine Media Workshop + College. For ten years, from 2011 to 2021, Dawn continued her visual education as a member of the final group of Sandi Haber Fifield’s workshop, Finding Your Vision. Sandi Haber Fifield, a renowned photographic artist and member of many museum collections such as the Art Institute of Chicago, works on altering the viewer’s perception to make the invisible visible. This is undoubtedly the aspect that Dawn has retained: making things visible by allowing the viewer to focus on a unique aspect of the image. She still participates in workshops and critique sessions to further improve her creative process. As with all artists, this process must be nurtured.

Retrouvez l'article complet dans le prochain numéro de I AM Magazine n°14.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 13 Avril 2023

Pamela Takiff, les traces du temps

Pour soulager ce quotidien difficile, la photographie est pour Pamela, un exutoire heureux qui lui permet de retrouver son équilibre. Depuis cinq ans maintenant, elle concentre son travail sur le beau dans l’inattendu. La beauté est partout : dans une porte cassée, dans un volet descellé, dans une peinture écaillée, dans les traces de rouille. “Il n'y a pas de limites aux endroits où l'on peut découvrir de belles images.“ Elle trouve l’inspiration chez le français Henri Cartier Bresson pour sa capacité à capturer un instantané ou le japonais Kenzo Okada pour la perfection de son minimalisme comme elle le souligne.

Pamela trouve du beau dans les traces laissées par le temps, elle raconte une histoire grâce à une déchirure dans un papier collé sur un mur, une machine agricole laissée à l’abandon dans un village médiéval, des flocons de neige collés sur une vitre sale, des hiéroglyphes sur les murs corrodés d’un chantier de construction dans un lointain pays. Elle propose sa vision du beau à travers des formes, des morceaux, des pièces, des couleurs, et c’est à nous de trouver notre version du beau. Elle n’impose pas son interprétation, elle nous invite à découvrir que le beau n’est pas parfait, qu’il n’est pas régulier, mais qu’il est là, caché. A nous de faire la démarche pour le trouver. C’est sans doute cette démarche qui a interpellé le jury de la Nationale des Beaux-arts qui l’a sélectionnée dans le cadre de leur salon annuel en septembre dernier à l’Orangerie du Senat.

 

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 13 Avril 2023

 

La sélection du Festival International de Cannes proposera des courts métrages venant d'Argentine, du Royaume-Uni, du Soudan, du Brésil, du Canada (Québec), d'Australie, de Corée, de France, du Maroc, du Chili, du Congo, de Singapour, de Mongolie, d'Iran, de Grande-Bretagne.

Sélection officielle : 19 films en compétition. Rendez-vous le 27 mai pour les résultats donnés par le réalisateur doublement primé, Ruben Ostlund (The square en 2017 et Sans filtre en 2022) :
Club Zero de Jessica Hausner (Autriche)
The Zone of Interest de Jonathan Glazer (Grande Bretagne)
Fallen Leaves d'Aki Kaurismäki (Finlande)
Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania (Tunisie)
Asteroid City de Wes Anderson (Etats Unis)
Anatomie d'une chute de Justine Triet (France)
Monster d'Hirokazu Kore-Eda (Japon)
Il Sol Dell'Avvenire de Nanni Moretti (Italie)
La Chimera d'Alice Rohrwacher (Italie
Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan (Turquie)
L'Été dernier de Catherine Breillat (France)
La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung (France)
Rapito de Marco Bellocchio (Italie)
May December de Todd Haynes (Etats Unis)
Firebrand de Karim Aïnouz (Brésil)
The Old Oak de Ken Loach (Grande Bretagne)
Banel et Adama de Ramata Toulaye-Sy (Sénégal)
Perfect Days de Wim Wenders (double compétition pour le réalisateur allemand, également présent en section Séances Spéciales)
Jeunesse de Wang Bing (Chine)
Hors compétition : Sam Levinson et The Idol, Steven Spielberg et Indiana Jones et le cadran de la destinée, Maïwenn et la Comtesse du Barry. Rendez-vous entre le 16 et le 27 mai pour accueillir le monde sur la croisette.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 12 Avril 2023

La programmation de Canneseries est arrivée : 
- rencontres et signatures à l'Espaces Miramar
- découverte de nouvelles séries à l'auditorium Lumière du Palais des Festivals
- master class avec la récipiendaire de l'Icon Award, Sarah Michelle Gellar, actuellement dans Wolf Pack ( série de neuf épisodes disponible sur Paramount+)
A nous les séries !! 

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 11 Avril 2023

Doris Pontieri, la sincérité en peinture

C’est d’ailleurs avec une toile de son sujet fétiche, que Doris est sélectionnée pour la première fois au sein de la délégation canadienne. C’était en 2012. Je l’avais rencontrée quelques mois auparavant alors que je participais au Toronto Art Show. Audrey Traini, son amie de longue date, me l’avait présentée, j’avais bafouillé plus d’une fois dans un anglais approximatif, elle avait su faire preuve de patience et deviner ma pensée.

Mais le talent de Doris ne se limite pas aux paysages de bouleaux argentés en hiver : aquarelles de magnolias, peintures de poinsettias, végétation panaméenne. Tout ce qui passe sous ses yeux est enregistré dans sa mémoire puis retranscrit sur une toile. Doris explique que si elle est devenue artiste, ce n’est pas seulement pour toucher du doigt ce que ressentait ma mère, mais surtout parce que je veux également raconter mon histoire, partager avec le public, la beauté que je vois en chaque chose. Je peins le monde tel que je le ressens plutôt que tel qu’il est.

What is most appealing about her paintings are the watercolors: they are imbued with delicacy and reveal Doris' technical mastery. This is what allowed her to join the prestigious Michael Gallery, where she was the most sought-after artist for many years. The public is fond of these birch trees, which she declines to infinity, but also these "poppies" that she offers in floating bouquet, or full "screen". She shows the fragility of the poppy, this spring flower with such a short life span. She has also tried her hand at abstraction, without real conviction, but she keeps coming back to landscapes, her passion.

Doris' paintings have been included in several private collections, including those of the President of the Canadian United Nations and members of the Sunnybrook Hospital Board of Directors. In the spring of 2018, she was privileged to have one of these paintings enter the private collection of the Vatican. She is also a member of the Board of Directors of the Canadian National Exhibition Association and has long taught painting techniques at the Donna Child Gallery, where she will soon be exhibiting these latest creations. I invite you to discover them and to dive into the sensitive universe of Doris

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 11 Avril 2023

Jaz, la joie de vivre

A l’image de Sarah Garside, un accident de voiture et deux ans d’incapacité la rappellent à l’ordre. Jaz prend sa retraite, quitte la Lorraine pour la Côte d’Azur. Elle s’installe à Mandelieu-La-Napoule, ville qu’elle connaît bien, à la fin de l’année 2000 et décide de reprendre les pinceaux. Les cours de peinture qu’elle avait suivis alors qu’elle avait dix-sept ans sont loin, mais comme pour le vélo, rien n’a totalement disparu. Elle perfectionne sa technique et suit de nombreux cours : aquarelle, huile, fusain, pastel, acrylique. Durant dix ans, l’ABAC de Cannes et l’ACCA de Le Cannet sont ses maisons d’apprentissage et deux professeurs en particulier, lui permettent de les maîtriser.

A Cannes, la néerlandaise Leone Bingen, vivant entre la France et l’Italie, lui transmet un enseignement oscillant entre technique contemporaine et gestuelle. A Le Cannet, Jean-Marc Sardou lui explique l’art du portrait, sujet qu’il domine au point de reproduire en quelques minutes, avec un réalisme fulgurant, un sujet d’après modèle. Ce n’est pas sans évoquer la rapidité d’exécution de Matisse, qui dessinait plus de cinquante portraits en heure. Et le journaliste de lui demander comment cela était possible : 60 ans de pratique ! fut la réponse de Cateau Cambrésien.  Mais il est à souligner qu’aucun de ces deux professeurs n’a éteint la spontanéité, la gestuelle, la liberté d’expression de Josyane.

To achieve this, Jaz has studied the great masters, whether French or not: Cézanne, Monet and his Water Lilies, Joan Mitchell and his abstract expressionism, Marc Chagall, Nicolas de Staël and their taste for color, are her favorites. She also has a particular interest in the great paintings of the Chinese artists Zao Wou-Ki and Chuh Teh-Chun, two masters of lyrical abstraction.

Like many artists, transmission is important, and one of her children practices paintings. But Jaz would like the arts to be taught from an early age so that emotions, whatever they may be, can be transcribed onto the canvas, into the clay. Painting should be a moment of joy, but it is also a way to express one's sadness, anger, fears, and tears. She remembers a phrase of the French painter Jean-Auguste Ingres: masterpieces are not made to dazzle, they are made to persuade, to convince, to enter us through the pores. Josyane's painting, regularly exhibited with the com2Art association at the Espace Bonnard in Le Cannet, catches you, overwhelms you, to the point of illuminating the interior of a few well-informed amateurs on the Côte d'Azur, as well as in Savoie. This is what the high commission of awards of the Société Académique Arts-Sciences-Lettres wanted to underline, which awarded him a silver medal in 2021.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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