Publié le 22 Novembre 2023

Pour cette quatrième année, le salon s'est tenu fin août sous le soleil monégasque et sous le chapiteau accueillant le cirque. Facec a choisi de présenter des artistes américains et canadiens : 
- Suzanne Anan, peintre
- Marc Fugere, sculpteur 
- Patricia Gagic, photographe
- Daniel Hurwitz, photographe
- Pamela McDermott, peintre
- Lynette Shaw, peintre
- Pamela Takiff, photographe
- Audrey Traini, peintre

 

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Publié dans #Facec en exposition

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Publié le 10 Novembre 2023

Cannes remonte le temps à travers l’objectif de la famille Séeberger et retourne à la période insouciante des années 30. Cette famille franco-bavaroise compte cinq fils habitués de notre ville et de la Côte d’Azur. C’est sous l’impulsion de l’aîné, Jules, que leur entreprise de photographie voit le jour en 1909. Il venait alors de recevoir pour un des ses anniversaires, son premier appareil photo. Ce qui n’était qu’un passe-temps devient un métier et le goût de la photographie sera transmis à Louis et Henry, décédés respectivement en 1946 et 1956. Très vite, tout le monde s’en mêle : mère, sœur, épouse, enfants, participent à cette entreprise tant les commandes se multiplient. Publicités, cartes postales, fêtes, haute société, tout est élégance et le reflet d’une époque qui retrouve sa joie de vivre et son insouciance.

Les archives municipales vous invitent à découvrir les photographie de cette discrète famille qui a su capturer des instants de vie, des portraits de personnalités venant régulièrement retrouver la douceur de vivre de la vie cannoise. A découvrir jusqu’au 8 juin 2024.

 

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Rédigé par Bénédicte LECAT

Publié dans #Expositions

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Publié le 10 Novembre 2023

Le peintre Belge est mis à l’honneur au Musée Picasso d’Antibes jusqu’au 7 janvier 2024. Formé au design, Yves Zurstrassen se définit malgré tout, comme un peintre autodidacte. Alors à la croisée des chemins il évoque deux chocs visuels pour définir son travail : la ligne de Jackson Pollock et la couleur de Wilhem de Kooning. Dès lors, à 23 ans, il décide de peindre l’abstraction.

Il fait le choix de répéter le motif et de fonctionner par séries : il colle des motifs découpés dans des feuilles épaisses, travaille par pochoirs qu’il créé lui-même, il pose des éléments, recule, revient pour décoller ou non ce qu’il vient de faire. Grâce à son atelier de Bruxelles, spacieux, avec une coursive à l’étage, lui permettant de voir ce qu’il peint, est baigné, grâce à une verrière, par la lumière laiteuse du Nord. Même s’il contrôle ce qu’il peint, sa gestuelle est libre, et liée à la musique, souvent du jazz ou la musique répétitive de Steve Reich, qu’il écoute lorsqu’il travaille.

Ce mélange se retrouve par exemple, dans la toile dite 13.03.12, qui mêle le travail au pochoir (il sait où il va) à un travail du geste laissé libre. Et de loin, sous le travail au pochoir, l’on distingue des visages, notamment celui de Pablo Picasso.

Travailleur rigoureux, il est à son atelier de 7h à 19h. Il cherche surtout l’intemporalité, il peut créer une œuvre, la laisser murir, y revenir, ou la détruire. Afin de laisser la lecture pleine et entière au spectateur, il ne signe pas sur la page. A noter une utilisation subtile de la couleur, permettant ainsi de mieux appréhender les séries de bleu, de rouge, de jaune et d’orange, ces derniers notamment attrapent le regard, créent de la profondeur malgré les aplats. Ce chaos organisé est une ballade esthétique dans un univers abstrait maîtrisé.

 

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 7 Novembre 2023

Le Musée de l’Orangerie s’attache à nous faire découvrir la relation professionnelle entretenue entre le peintre italien Amedeo Modigliani et son marchand, Paul Guillaume. Le peintre est installé à Paris depuis 1906 et grâce Paul Guillaume, sa carrière va connaître un certain succès. Leur histoire va durer 6 ans, entre 1914 et 1920, année du décès du peintre.

En 1906, Amedeo Modigliani s’installe à Paris. Il rencontre trois ans plus tard, un autre artiste exilé, le sculpteur roumain Constantin Brancusi. Modigliani s’initie à la sculpture et s’y consacre presque exclusivement jusqu’en 1914. Et de façon tout aussi brutale, il reprend la peinture de 1914 à 1920, produisant de nombreux œuvres, essentiellement des portraits. C’est le cœur de cette exposition qui présente les cinq peintures conservées au Musée de l’Orangerie, ainsi qu’une centaine de toiles, une dizaine de sculptures, et une cinquantaine de dessins.

C’est grâce au poète Max Jacob, que Modigliani rencontre en 1914, Paul Guillaume. Ce dernier débute en tant que marchand et pour soutenir la production de Modigliani, lui loue un atelier à Montmartre. Durant les deux années qui suivent, quatre portraits du mécène sont réalisés (1915-1916). Ce sont d’ailleurs deux d’entre eux qui débutent cette exposition : on y découvre un jeune homme, âgé de 23 ans, élégant, sûr de lui, regardant droit dans les yeux le spectateur.

Et l’on découvre l’intérêt particulier de Modigliani pour les arts africains. En effet, le peintre s’intéresse aux cultures anciennes, notamment l’art grec que l’on retrouve dans les sculptures telles que La Tête, librement inspirée de l’art cycladique. Mais aussi à l’art africain qu’il étudie depuis 1909 lorsqu’il le découvre au Musée Ethnographique de Paris. Il rejoint en cela son marchand qui mêle dans sa galerie, Art Premiers (africains et océaniens) et Art Moderne. Pour montrer cette influence, des statues issues des cultures Kota ou Fang sont mises en parallèle de portraits réalisés par Modigliani.

Les salles suivantes sont richement dotées de portraits d’intimes comme les femmes qui ont partagées la vie du peintre : l’écrivain britannique Béatrice Hastings, la femme de son deuxième marchand, Hanka Zborowska ou sa dernière compagne et mère de son unique enfant, Jeanne Hébuterne. A leurs côtés des portraits de femmes et d’hommes tels que Le jeune Apprenti, Jeune fille brune assise ou bien encore L’enfant gras. Enfin, afin de montrer tout l’intérêt de Modigliani pour la littérature, on découvre les portraits de Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire ou Max Jacob ou d’artistes comme celui de Moise Kisling.

Enfin un point important de cette exposition : la diffusion de l’œuvre de l’artiste par Paul Guillaume. A noter que toutes les œuvres présentées ont un rapport étroit avec ce dernier, qu’elles lui aient appartenu, aient été vendues par lui ou aient été commentées dans sa revue Les Arts à Paris. Grâce à cette collaboration Modigliani a été introduit sur le marché français et américain, même après sa mort en 1920, et cela jusqu’au décès de Paul Guillaume en 1934.

Une exposition importante permettant d’appréhender la relation entre deux hommes passionnés.
Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries
Paris 1er

Amedeo Modigliani, un peintre et son marchand
Exposition jusqu’au 15 janvier 2024.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 7 Novembre 2023

Trois longues années ont été nécessaires au Musée National d’Art Moderne afin de réunir plus de 200 œuvres, certaines inédites car en collections privées, afin de nous offrir une nouvelle rétrospective de l’œuvre de l’exilé russe, naturalisé français, Nicolas de Staël (la dernière datait de 2003). En quinze ans, il produit 1100 peintures et tout autant de dessins.

Souvent présenté comme un beau visage, Nicolas de Staël, de son nom complet Nicolas Vladimirovitch Staël von Holstein, né en janvier 1914, est surtout un grand peintre de l’abstraction et de la figuration. Après la fin du régime tsariste en 1917, la mort de son père en 1921, puis sa mère en 1922, il est envoyé, avec ces deux sœurs Olga et Marina, à Bruxelles, chez Emmanuel Fricero qui les élèvera. C’est après avoir découvert les peintres hollandais aux Pays-Bas, que Nicolas de Staël s’inscrit à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Gilles-Lez-Bruxelles ainsi qu’à l’Académie royale des Beaux-arts. Sa vie est une succession de souffrances, de luttes, de recherches et de découvertes, de réussites, notamment dans les dernières années de sa vie. Malgré les succès, son épouse et ses quatre enfants, Nicolas de Staël se suicide en se jetant du haut des remparts d’Antibes à l’âge de 41 ans (1955).

Pour cette rétrospective, les commissaires d’exposition ont choisi de revenir à l’essentiel : la peinture. A cela s’ajoutent certains aspects moins connus de de Staël : le dessin et les œuvres figuratives que l’on découvre dans les premières salles, notamment des portraits de femmes, des études de bateaux et Le Pont de Bercy, une huile sur toile totalement figurative datant de 1939.  Par la suite, l’abstraction prend le pas et le découpage des salles montre bien cette évolution et sa réflexion continue concernant la peinture. Si ses premières toiles sont difficiles, et que le spectateur doit se les approprier car elles sont souvent sombres, découpées, les dernières sont lumineuses, colorées. Celles-ci sont des paysages, des natures-mortes, et ces œuvres sont éblouissantes de beauté et de vie. Elles sont inspirées de ces nombreux voyages en Italie mais aussi de son installation dans le sud de la France.

Sa réussite tardive notamment avec son entrée dans les collections du Musée National d’Art Moderne de Paris, du MoMA de New York, ou bien la multiplication des expositions, le propulse comme une figure importante de la nouvelle génération des artistes peintres. Ses recherches et évolutions successives témoignent d’une quête picturale continue, d’une rare intensité, et d’une puissance toujours d’actualité aujourd’hui. A voir absolument.

L’exposition se poursuit jusqu’au 21 janvier 2024.
Musée National d’Art Moderne – 11 avenue du Président Wilson – Paris 16e

www.mam.paris.fr

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 27 Octobre 2023

 

Dès lors, la création picturale est son exutoire. Jacqueline Morandini est une peintre abstraite et pour se définir, évoque souvent son mentor, Solange Bertrand (1913 – 2011). Cette peintre – graveuse – sculpteure, dont quelques œuvres sont dans les collections des musées de Nice et d’Antibes, a été nommée chevalier des Arts et Lettres. Maître de l’abstraction géométrique, elle fut proche de Matisse et de Picasso, au point de les rencontrer régulièrement dans sa maison du sud de la France (années 50). Elle partageait ainsi des tranches de vie personnelle et artistique au point qu’ils l’influencèrent profondément dans son propre travail. Grâce à eux, elle a cassé son bagage académique et a suivi le crédo de Matisse :  la ligne, rien que la ligne ! Tout comme elle s’est librement inspirée de la période bleue de Picasso : elle a repris le bleu dans sa propre peinture. Sa vie a été son œuvre. Femme de caractère, femme au fort tempérament, elle a transmis à Jacqueline son goût du travail acharné pour parvenir à ce qu’elle voulait construire et transmettre.

C’est ce qu’a retenu Jacqueline Morandini : ne rien lâcher et travailler encore et encore afin d’arriver à la pureté de l’œuvre. Elle a aussi retenu que le concept permet la construction d’une peinture, qu’il est vital de trouver l’idée de base. La progression est ainsi constante, sans échecs. L’idée met un certain temps à germer, puis à être transcrite sur la toile. Ainsi la construction mentale passe par l’écrit puis par le pinceau pour s’exprimer. Tous les outils de l’homme sont utilisés : la pensée, le toucher, l’écrit, le mouvement.

From then on, painting has been her outlet. Jacqueline Morandini is an abstract painter and, to define herself, often refers to her mentor, Solange Bertrand (1913 - 2011). This painter-engraver-sculptor, some of whose works are in the collections of the Nice and Antibes museums, has been awarded the Chevalier des Arts et Lettres. A master of geometric abstraction, she was close to Matisse and Picasso, to the point of meeting them regularly at her home in the South of France (1950s). In this way, she shared slices of her personal and artistic life to such an extent that they had a profound influence on her own work. Thanks to them, she broke with her academic baggage and followed Matisse's credo: the line, nothing but the line! Just as she was freely inspired by Picasso's blue period: she took up blue in her own painting. Her life was her work. A woman of strong character and temperament, she instilled in Jacqueline a taste for hard work to achieve what she wanted to build and pass on.

This was Jacqueline Morandini's lesson: never give up and work again and again to achieve the purity of the work. She has also learned that the concept is the building block of a painting, that it is vital to find the basic idea. Progress is thus constant, with no setbacks. It takes time for the idea to germinate, then to be transcribed onto canvas. In this way, mental construction is expressed through the written word, then the paintbrush. All human tools are used: thought, touch, writing and movement.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

Publié dans #I AM Magazine

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Publié le 30 Août 2023

Comme chaque année depuis près de quinze ans, Bénédicte Lecat, déléguée pour les Alpes-Maritimes, la Slovénie et le Canada, présente une sélection de dossiers artistiques à la haute commission des récompenses de la Société Académique Arts Sciences Lettres. Voici les résultats (article dans le prochain numéro du magazine avec pour Regard Sur, Jacqueline Morandini) :

Les hautes commissions des récompenses de la Société Académique Arts-Sciences-Lettres ont "presque" fini leurs délibérations (un seul dossier en attente) et voici les résultats :
- Médaille d'or : Audrey Traini (peinture, Canada), Dominique Lecat (poésie, France)
- Médaille de Vermeil : Doris Bouffard (sculpture, Canada), Suzanne Anan (peinture, Etats Unis), Philippe Gorce (enseignant chercheur, France)
- Médaille d'argent : Bob Clyatt (sculpture, Etats Unis), Ovila Huard (peinture, Canada), Patricia Gagic (peinture, Canada), Sylvana Aymard (peinture, France), Jacqueline Morandini (peintre, France), Kathleen Pelletier (peinture, Canada)
- Médaille d'étain : Martine Perugini (peinture, France), Cécile Guth (peinture, France), Carole St-Germain (art digital, Canada)
- Médaille de bronze : Nancy Gollobin (Sculpture, Etats Unis), Pamela Kling Takiff (photographie, Etats Unis)
Félicitations à toutes et à tous et rendez-vous le 14 octobre pour la cérémonie.
Pluie de médailles pour les Artistes de Facec International

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Rédigé par Bénédicte LECAT

Publié dans #Récompenses

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Publié le 25 Juillet 2023

Suzanne ANAN, savoir créer sa propre voie 

Lorsque Suzanne évoque les artistes qui l’ont marqués, elle nomme Georgia O’Keeffe et Artemisia Gentileschi. Deux femmes aux tempéraments affirmés qui l’inspirent de bien des façons. Elle est fascinée par la force de caractère de l’italienne du XVIIe siècle, son audace à vouloir être peintre dans un domaine exclusivement masculin, son ambition à réussir, sa capacité à transformer la violence en réussite personnelle flamboyante. Pour Georgia O’Keeffe, c’est son travail sur le gros plan notamment qui a transformé la vision du monde de Suzanne. Cette réflexion a d’ailleurs été le sujet d’une douzaine de toiles, portant le titre de “Georgia“, évoquant des natures et exposées durant plusieurs années dans la section maternité d’un hôpital. Et la vie faisant bien les choses, Suzanne a passé un mois en résidence artistique au Ghost Ranch, le domaine privé de la peintre américaine en Arizona (2023). Georgia O’Keeffe a en effet, acheté cette vaste propriété en 1940 et en fait un lieu de ressourcement, de cicatrisation des blessures provoquées par les multiples infidélités de son mari, le photographe et galeriste, Alfred Stieglitz. Elle choisira de s’y retirer définitivement en 1949 et y travaille de façon frénétique, oubliant pistils, pétales et corolles en gros plan (symbole d’une sexualité assumée) au profit de squelettes d’animaux, de paysages désertiques, et de nouvelles teintes telles que l’ocre et le bleu.

When Suzanne talks about the artists who influenced her, she names Georgia O'Keeffe and Artemisia Gentileschi. Two women with assertive temperaments who inspire her in so many ways. She was fascinated by the strength of character of the 17th-century Italian, her audacity in wanting to be a painter in an exclusively male field, her ambition to succeed, her ability to transform violence into flamboyant personal achievement. For Georgia O'Keeffe, it was her work on close-ups that transformed Suzanne's vision of the world. In fact, this reflection was the subject of a dozen paintings bearing the title "Georgia", evoking natures and exhibited for several years in the maternity ward of a hospital. And as life goes on, Suzanne spent a month in artistic residency at Ghost Ranch, the American painter's private home in New Mexico nestled in 21,000 acres of mountains and desert. Georgia O'Keeffe bought this vast property in 1940 and used it as a place to recharge her batteries and heal the wounds caused by the multiple infidelities of her husband, photographer, and gallery owner Alfred Stieglitz. She chose to retire there permanently in 1949 and worked frantically, forgetting pistils, petals, and close-up corollas (symbols of an assumed sexuality) in favor of animal skeletons, desert landscapes and new hues such as ochre and blue.

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Publié dans #I AM Magazine

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Publié le 20 Juillet 2023

Sous l’impulsion de David Lisnard, la Mairie de Cannes, dans le cadre de sa programmation estivale, organise depuis 2015 le Musée Éphémère du Cinéma. Cet événement culturel incontournable de l’été revient dans le Hall Méditerranée du Palais des Festivals et des Congrès pour sa huitième édition, du mardi 11 juillet au dimanche 27 août 2023.


Ouvert à tous, ce musée temporaire imaginé par la municipalité cannoise est entièrement dédié à l’univers du 7e art. Il présente cette année une exposition consacrée à une icône du cinéma français : Romy Schneider.
« Romy Schneider, l’exposition » dévoile comment la petite fiancée autrichienne est devenue une icône du cinéma français, à la fois solaire et proche, bien décidée à s’émanciper de Sissi, multipliant choix audacieux et collaborations avec les plus grands : Luchino Visconti, Orson Welles, Otto Preminger, Alain Cavalier, Henri Georges Clouzot, Joseph Losey, Claude Sautet, Costa-Gavras, Claude Chabrol, etc.
Costumes, affiches, photographies, rares archives, interviews et extraits de films racontent cette quête de travail et de liberté qui a fait de Romy Schneider une actrice en majesté, en qui toutes et tous aiment se projeter et se reconnaître.


En marge de cette exposition, la Mairie de Cannes propose :

  • Les ateliers du Musée Ephémère en partenariat avec l’association Cannes Cinéma
  • Une exposition de photographies réalisées par la famille cannoise Traverso intitulée « Romy Schneider, un mythe éternel à Cannes ».

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Publié le 20 Juillet 2023

Jusqu'au vendredi 10 novembre 2023, la Mairie de Cannes présente au musée des explorations du monde, l’exposition Chamanes. Dialogues avec l’invisible. Conçue pour un large public, cette exposition offre une immersion captivante dans l’univers mystérieux et déroutant du chamane, personnage central de nombreuses sociétés traditionnelles.


À travers un ensemble exceptionnel de 150 objets et œuvres d’art provenant d’une vingtaine de pays répartis sur les cinq continents, l’exposition propose un panorama mondial des pratiques chamaniques, en insistant sur la diversité des contextes culturels, et fait la part belle à une approche sensible du sujet. Le parcours, composé de huit salles thématiques (370 m²) est jalonné d’installations expérientielles inédites, conçues et réalisées dans le cadre de résidences d’artistes, qui contribuent à stimuler l’imaginaire du visiteur et à susciter les questionnements.


Accompagnée de documents audiovisuels, de citations et de textes didactiques, la sélection d’objets permet d’évoquer à la fois les régions phares du chamanisme (Sibérie, Arctique, Amazonie, Himalaya, Amérique du Nord) et des aires géographiques moins couramment associées à ce phénomène (Indonésie, Philippines, Australie, Kenya, Japon, Inde). Elle donne ainsi un aperçu inédit de la conception chamanique du monde, à travers la relation à l’environnement naturel et au domaine de l’invisible.
Une attention particulière est portée à la qualité du contenu didactique, de l’iconographie et des objets exposés. La rigueur du propos et la pertinence des œuvres ont été validées par un comité scientifique, composé de quatre spécialistes : François Pannier (commissaire scientifique), Charles Stépanoff (directeur d'études à l’École des hautes études en sciences sociales), David Andolfatto (docteur en archéologie) et Adrien Viel (docteur en ethnologie et réalisateur de films documentaires).

L’exposition occupe huit salles du musée, sur une surface totale d’environ 370 m2. Le visiteur est invité à y découvrir une sélection exceptionnelle de 150 objets ethnographiques et œuvres d’art provenant de 19 pays, répartis sur les cinq continents. La plupart des objets ont été utilisés ou créés par des chamanes, dans un contexte traditionnel. Certaines œuvres, d’inspiration chamanique, ont été créées par des artistes autochtones (art inuit contemporain).
Les objets et œuvres exposés sont accompagnés de textes, de citations, de reproduction de photographies qui permettent au public de s’imprégner des différents contextes culturels évoqués et d’aborder, au gré du parcours, les grands thèmes suivants :

  • qu’est-ce qu’un chamane ?
  • comment devient-on chamane ?
  • communiquer avec les esprits
  • la relation aux autres espèces
  • la panoplie du chamane
  • maladie, guérison et mort
  • un aperçu de l’invisible

     

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