Quatre de nos artistes participaient au salon des Beaux-arts de Lorraine, qui se tenait au Casino de Mondorff Les Bains pour sa cinquième édition. Un grand merci à Nadine Bouis, sculpteure, présidente de la Société et déléguée de la Société Académique Arts-Sciences-Lettres pour l'Est de la France et le Luxembourg, et à toute son équipe pour leur soutien.
Installé dans l’ancienne morgue de la ville de Cannes, le Suquet des Artistes accueille la peintre française Barbara Navi. Diplômée en philosophie ainsi que de l’Ecole Boulle**, l’artiste nous offre un voyage au sein de son monde onirique. Une trentaine d’œuvres est présentée, un merveilleux mélange entre dernières créations et réalisations spécifiques pour le Suquet des Artistes.
Ces œuvres, qu’il nous faut découvrir en deux temps , de loin pour mieux les appréhender dans leur ensemble et de près pour en découvrir les détails, sont des paysages de rêves associant mythes et philosophie. C’est un univers familier qu’elle peint puisqu’elle puise son inspiration dans les textes bibliques tel la Passion du Christ ou de la tour de Babel, ou bien encore les histoires mythiques de Pégase, Léda ou de Goliath.
Sur ces toiles, les personnages sont de taille différente et ils cohabitent dans un univers coloré, riche et varié. Certaines créatures menaçantes se mêlent à des personnes égarées, et l’ensemble est installé dans un monde contemporain, un monde proche du nôtre, un monde tourmenté, difficile, en perpétuel évolution. A signaler qu’il n’y a ni contexte géographique ni contexte historique afin, que nous spectateurs, puissions laisser libre court à notre propre imagination. Et pour accompagner cette déambulation, de la musique classique qui nous permet de nous immerger plus encore dans cet univers mêlant peinture et cinéma.
*Vers issus d’un poème de Gérard de Nerval, Aurélia
**l’Ecole Boulle est née en 1886 et propose un enseignement pour les futurs professionnels de l’ameublement (tapissiers, sculpteurs sur bois, ébénistes, menuisiers en siège). Depuis quelques années, cet enseignement a été renforcé par des métiers complémentaires comme les ciseleurs, les monteurs de bronze, ou encore les graveurs sur acier.
Housed in the former Cannes morgue, Le Suquet des Artistes welcomes French painter Barbara Navi. A graduate of philosophy and the Ecole Boulle**, the artist takes us on a journey into her dreamlike world. Some thirty works are on display, a wonderful mix of recent creations and works created specifically for Le Suquet des Artistes.
These works, which we need to discover in two stages, from afar to better apprehend them as a whole, and up close to discover the details, are dreamscapes combining myth and philosophy. She paints a familiar universe, drawing her inspiration from biblical texts such as the Passion of Christ or the Tower of Babel, or the mythical stories of Pegasus, Leda or Goliath.
On these canvases, the characters vary in size and cohabit in a colorful, rich and varied universe. Some menacing creatures mingle with lost people, and the whole is set in a contemporary world, a world close to our own, a tormented, difficult world in perpetual evolution. It should be noted that there is no geographical or historical context, so that we, the spectators, can give free rein to our own imagination. And to accompany this stroll, classical music allows us to immerse ourselves even further in this universe blending painting and cinema.
*Verses from Gérard de Nerval's poem, Aurélia
**The Ecole Boulle was founded in 1886 to train future furniture professionals (upholsterers, woodcarvers, cabinetmakers, seat joiners). In recent years, this training has been reinforced by the addition of complementary trades such as chiselers, bronze fitters and steel engravers.
Ce jour, avait lieu la conférence de presse présentant la compétition officielle, les membres des différents jurys et les sériées retenues dans les différentes catégories proposées.
Important ce festival soutenu par la ville de Cannes et par Canal plus est accessible à tous et entièrement gratuit. Toujours pointue, exigeante, et internationale, la sélection nous offre 27 séries sélectionnées parmi les 300 éligibles, venues de 19 pays :
- 160 séries longues
- 90 séries courtes
- 60 documentaires
Deux journées complètes seront intégralement consacrées aux scolaires avec notamment 3 épisodes de la série culte des années 80, Madame est servie (Who is the boss ?), 3 épisodes de la série documentaire consacrée à trois avocates marseillaises, Commises d'office et 5 épisodes de Ceux qui rougissent. En fil rouge de ces deux journées, les jeux olympiques avec notamment une découverte, Handball, une histoire de famille (1 épisode) en présence du handballeur Nikola Karabatic et Champions, qui permettra une rencontre avec Florent Bodin, son réalisateur, l'entraineur Ladji Doucouré, l'athlète Erwan Konaté et l'escrimeuse Sara Belzer.
Trois séries inédites avec la fiction sud-coréenne, Wildcard avec Jason Priestley et Brocéliande, enquête en terre bretonne, avec la chanteuse Nolwenn Leroy en actrice principale.
Les tous petits seront également choyés avec Il était une fois.... ces drôles d'objets : retour sur cette série diffusée avant 20H sur France 3 et qui nous apprenait la vie, l'histoire, etc. Cette fois-ci, l'accent sera mis sur le sport (JO oblige) et sera consacrée aux différents objets sportifs.
Nouveauté Camping Paradis et son acteur principal, Laurent Ournac, seront présents comme le casting des séries de début de soirée : Demain nous appartient, Ici tout commence, et Plus Belle la vie.
Après le Palais des Festivals et l'Espace Miramar, c'est au tour de la Gare Maritime de rejoindre les lieux de rencontres et de présentation. Dédicaces, infos pour le public, décors de séries avec the Canapé de la série Friends et un atelier doublage ouvert le 10 avril.
La section Documentaires a pour jury le producteur britannique Alex Boden, le podcaster Julien Cernobori et Ovide, scénariste et réalisatrice, Ovidie. Avec deux épisodes par série, elle nous propose une regard sur le monde dur, questionnant, dérangeant.
- Dale undercover, ou la vie d'un infiltré sous couverture durant 20 ans qui déjoue les trafics la nuit et enseigne le catéchisme le jour (USA).
- Dj Medhi, made in France .
- Etre ado - teenagers (Canada) qui suit le le questionnement existentiel de 10 adolescents.
- Hard to swallow, un "food show" américano-nigérien.
- Hidden, sur le journalisme d'investigation, tourné comme un thriller géopolitique.
Le jury des Séries courtes, composé de Pénélope Bagieu, de Nathan Stewart-Jarett et Henriette Sleenstrup (présidente), diffusées à l'espace Miramar le 9 avril, devra choisir entre
- How to fail as a popstar, Saint Jean du Lac & La terre appelle Mathilde (Canada)
- Money shot (Finlande)
- Painkiller (Suède)
- Rather burn (Argentine, 1ère sélection)
- Swift Street (Australie)
- Tarot (Corée du Sud)
Compétition pour les 8 séries longues (le jury n'est pas encore connu) :
- Dark Horse (Danemark)
- Dumsday (Norvège)
- Living on a razor's edge (1ère série brésilienne)
- Moresnet (Belgique)
- Opération Sabre (Serbo-bulgare)
- The zweiflers (Allemagne)
- This is not Sweden (Espagne)
Cinq soirées pour découvrir cinq nouvelles séries
- le 5 avril Terminal produite par Canal+
- le 6 avril Fallout produite par Jonathan Nolan et diffusée par Prime Vidéo.
- le 7 avril Becoming Karl diffusée par Disney+
- le 8 avril Fiasco une aventure de Raphaël Valende, diffusée par Netflix
- le 10 avril, Franklin, avec Michael Douglas en Benjamin Franklin venant en France demander de l'aide à la France lors de l'insurrection américaine, diffusée sur Apple TV.
Prix d'honneur remis
Madame Figaro Rising Star Award : Ella Purnell
Canal+ Icon Award remis pour la première fois à un homme, Kyle MacLachlan (l'agent Dale Cooper de la série Qui a tué Laura Palmer ?, Paul Atreides dans Dune, Orson Hodges dans Desperate Housewives).
Rendez-vous le 10 avril pour découvrir Franklin et les résultats dans les différentes catégories.
Canneseries, 7e édition, revient début avril pour cinq jours de rencontres, de découvertes et d'avant-premières. Les années précédentes nous ont permis de découvrir la première saison d'Halo (avec Pablo Schreiber - deux saisons disponibles sur Paramont+), Silo avec Rebecca Ferguson (disponible sur Apple TV) ou bien encore Le tour du Monde en 80 jours avec les talentueux David Tenant et Ibrahim Koma. 9 récompenses seront remises dont la très convoitée récompense de la meilleure série.
En ce début d'année 2024, Facec International sera présent au salon Art Capital - Grand Palais Ephémère, avec deux peintres canadiens, Audrey Traini et Ovila Huard et trois photographes américains, Dawn Watson, Maggie Nimkin et Daniel Hurwitz.
Nous exposerons dans la section Salon des Indépendants qui fête cette année son 140e anniversaire. L'association a été créé en 1884 par un groupe d'artistes souhaitant pouvoir exposer plus librement. Un premier salon est organisé en mai par le groupe des Indépendants avec un certain succès public et critique. De grands noms de la peinture y participent comme Georges Seurat, Odilon Redon, Paul Signac mais aussi des peintres inconnus et plutôt médiocres. Ce salon est un échec. Sous l'égide d'Odilon Redon, un nouveau groupe se réunit et l'assemblée général dite de la fondation a lieu le 4 juin 1884. 39 ans plus tard l'association du salon des indépendants est reconnue d'utilité publique (30 mars 1923).
La Société Nationale des Beaux-arts est née en 1861 sous l’impulsion de Louis Martinet et de Théophile Gauthier, et avait pour vocation, de rendre l’art moins académique, moins dépendant des commandes publiques, et d’apprendre aux artistes à faire eux-mêmes leurs affaires. Son comité se composait d’artistes prestigieux tels que Théophile Gauthier, Eugène Delacroix, Gustave Courbet. En 1890, la société est refondée par Meissonnier qui entraîne derrière lui Puvis de Chavannes, Rodin et Carolus-Duran. La SNBA débute les expositions annuelles au Champs de Mars, qui verra les plus grands s’y précipiter comme Camille Claudel, Suzanne Valadon, ainsi que des artistes venus de tous horizons. Aujourd’hui, la SNBA continue d’accueillir des français, des japonais, des mexicains, des serbes, des slovènes, des américains, des canadiens, des coréens, des australiens, des chinois et bien d’autres. De nombreux prix et récompenses ont été attribués au cours des années comme le prix Baumel-Schwenck remis à des sculpteurs ; le prix Charles Carey-Rumsey également pour un sculpteur ; le prix Puvis de Chavannes remis à un artiste émergent. De nouveaux partenaires ont choisis de reconnaître la continuité de la SNBA : Singul’Art, la Maison du Japon, la Maison Deyrolle, l’ADAGP, Géant des Beaux-arts ou bien encore la Marine Nationale.
Après avoir été durant de longues années au Grand Palais puis au Carrousel du Louvre, le salon a trouvé un nouvel écrin en le Réfectoire des Cordeliers. Le salon s’est déroulé du 14 au 24 septembre et a été découpé en deux temps : photographies et dessins durant la première semaine, peinture sur la seconde semaine, les sculpteurs étant les plus chanceux puisqu’ils exposaient deux semaines. Facec y a présenté neuf artistes américains soient six photographes (Mikhail Baryschnikov, Cynthia Fuller, Daniel Hurwitz, Maggie Nimkin, Dawn Watson, Pamela Takiff), deux sculpteurs (Scott Kling et Nancy Gollobin) et un peintre (Lynette Shaw). Trois photographes et une peintre ont été récompensés : une médaille d’or pour Daniel Hurwitz, une mention Jean Larivière pour Pamela Takiff, également médaille de bronze ASL, une médaille de Bronze pour Dawn Watson et un prix de la fondation Taylor pour Lynette Shaw. Il est à noter que Jean Larrivière est un des derniers grands photographes français ayant appris le métier de l’image avec Chris Marker et a travaillé durant 30 ans avec Louis Vuitton pour ces campagnes publicitaires.
Pour cette quatrième année, le salon s'est tenu fin août sous le soleil monégasque et sous le chapiteau accueillant le cirque. Facec a choisi de présenter des artistes américains et canadiens :
- Suzanne Anan, peintre
- Marc Fugere, sculpteur
- Patricia Gagic, photographe
- Daniel Hurwitz, photographe
- Pamela McDermott, peintre
- Lynette Shaw, peintre
- Pamela Takiff, photographe
- Audrey Traini, peintre
Cannes remonte le temps à travers l’objectif de la famille Séeberger et retourne à la période insouciante des années 30. Cette famille franco-bavaroise compte cinq fils habitués de notre ville et de la Côte d’Azur. C’est sous l’impulsion de l’aîné, Jules, que leur entreprise de photographie voit le jour en 1909. Il venait alors de recevoir pour un des ses anniversaires, son premier appareil photo. Ce qui n’était qu’un passe-temps devient un métier et le goût de la photographie sera transmis à Louis et Henry, décédés respectivement en 1946 et 1956. Très vite, tout le monde s’en mêle : mère, sœur, épouse, enfants, participent à cette entreprise tant les commandes se multiplient. Publicités, cartes postales, fêtes, haute société, tout est élégance et le reflet d’une époque qui retrouve sa joie de vivre et son insouciance.
Les archives municipales vous invitent à découvrir les photographie de cette discrète famille qui a su capturer des instants de vie, des portraits de personnalités venant régulièrement retrouver la douceur de vivre de la vie cannoise. A découvrir jusqu’au 8 juin 2024.
Le peintre Belge est mis à l’honneur au Musée Picasso d’Antibes jusqu’au 7 janvier 2024. Formé au design, Yves Zurstrassen se définit malgré tout, comme un peintre autodidacte. Alors à la croisée des chemins il évoque deux chocs visuels pour définir son travail : la ligne de Jackson Pollock et la couleur de Wilhem de Kooning. Dès lors, à 23 ans, il décide de peindre l’abstraction.
Il fait le choix de répéter le motif et de fonctionner par séries : il colle des motifs découpés dans des feuilles épaisses, travaille par pochoirs qu’il créé lui-même, il pose des éléments, recule, revient pour décoller ou non ce qu’il vient de faire. Grâce à son atelier de Bruxelles, spacieux, avec une coursive à l’étage, lui permettant de voir ce qu’il peint, est baigné, grâce à une verrière, par la lumière laiteuse du Nord. Même s’il contrôle ce qu’il peint, sa gestuelle est libre, et liée à la musique, souvent du jazz ou la musique répétitive de Steve Reich, qu’il écoute lorsqu’il travaille.
Ce mélange se retrouve par exemple, dans la toile dite 13.03.12, qui mêle le travail au pochoir (il sait où il va) à un travail du geste laissé libre. Et de loin, sous le travail au pochoir, l’on distingue des visages, notamment celui de Pablo Picasso.
Travailleur rigoureux, il est à son atelier de 7h à 19h. Il cherche surtout l’intemporalité, il peut créer une œuvre, la laisser murir, y revenir, ou la détruire. Afin de laisser la lecture pleine et entière au spectateur, il ne signe pas sur la page. A noter une utilisation subtile de la couleur, permettant ainsi de mieux appréhender les séries de bleu, de rouge, de jaune et d’orange, ces derniers notamment attrapent le regard, créent de la profondeur malgré les aplats. Ce chaos organisé est une ballade esthétique dans un univers abstrait maîtrisé.
Le Musée de l’Orangerie s’attache à nous faire découvrir la relation professionnelle entretenue entre le peintre italien Amedeo Modigliani et son marchand, Paul Guillaume. Le peintre est installé à Paris depuis 1906 et grâce Paul Guillaume, sa carrière va connaître un certain succès. Leur histoire va durer 6 ans, entre 1914 et 1920, année du décès du peintre.
En 1906, Amedeo Modigliani s’installe à Paris. Il rencontre trois ans plus tard, un autre artiste exilé, le sculpteur roumain Constantin Brancusi. Modigliani s’initie à la sculpture et s’y consacre presque exclusivement jusqu’en 1914. Et de façon tout aussi brutale, il reprend la peinture de 1914 à 1920, produisant de nombreux œuvres, essentiellement des portraits. C’est le cœur de cette exposition qui présente les cinq peintures conservées au Musée de l’Orangerie, ainsi qu’une centaine de toiles, une dizaine de sculptures, et une cinquantaine de dessins.
C’est grâce au poète Max Jacob, que Modigliani rencontre en 1914, Paul Guillaume. Ce dernier débute en tant que marchand et pour soutenir la production de Modigliani, lui loue un atelier à Montmartre. Durant les deux années qui suivent, quatre portraits du mécène sont réalisés (1915-1916). Ce sont d’ailleurs deux d’entre eux qui débutent cette exposition : on y découvre un jeune homme, âgé de 23 ans, élégant, sûr de lui, regardant droit dans les yeux le spectateur.
Et l’on découvre l’intérêt particulier de Modigliani pour les arts africains. En effet, le peintre s’intéresse aux cultures anciennes, notamment l’art grec que l’on retrouve dans les sculptures telles que La Tête, librement inspirée de l’art cycladique. Mais aussi à l’art africain qu’il étudie depuis 1909 lorsqu’il le découvre au Musée Ethnographique de Paris. Il rejoint en cela son marchand qui mêle dans sa galerie, Art Premiers (africains et océaniens) et Art Moderne. Pour montrer cette influence, des statues issues des cultures Kota ou Fang sont mises en parallèle de portraits réalisés par Modigliani.
Les salles suivantes sont richement dotées de portraits d’intimes comme les femmes qui ont partagées la vie du peintre : l’écrivain britannique Béatrice Hastings, la femme de son deuxième marchand, Hanka Zborowska ou sa dernière compagne et mère de son unique enfant, Jeanne Hébuterne. A leurs côtés des portraits de femmes et d’hommes tels que Le jeune Apprenti, Jeune fille brune assise ou bien encore L’enfant gras. Enfin, afin de montrer tout l’intérêt de Modigliani pour la littérature, on découvre les portraits de Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire ou Max Jacob ou d’artistes comme celui de Moise Kisling.
Enfin un point important de cette exposition : la diffusion de l’œuvre de l’artiste par Paul Guillaume. A noter que toutes les œuvres présentées ont un rapport étroit avec ce dernier, qu’elles lui aient appartenu, aient été vendues par lui ou aient été commentées dans sa revue Les Arts à Paris. Grâce à cette collaboration Modigliani a été introduit sur le marché français et américain, même après sa mort en 1920, et cela jusqu’au décès de Paul Guillaume en 1934.
Une exposition importante permettant d’appréhender la relation entre deux hommes passionnés.
Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries
Paris 1er
Amedeo Modigliani, un peintre et son marchand
Exposition jusqu’au 15 janvier 2024.