Dans le cadre du 160e anniversaire du Salon de la Nationale des Beaux-arts, Facec présente les peintures de Satah Garside et Audrey Traini, les photographies de Dawn Watson, Maggie Nimkin, Pamela Takiff, Cynthia Fuller, Daniel Hurwitz et les sculptures de Bob Clyatt et Scott Kling.
C’est à 14 ans que Daniel découvre réellement la photographie : sa sœur reçoit un appareil photo pour son anniversaire et Daniel souhaite recevoir le même cadeau, soit un Olympus OM – 1 SR. “Le monde de la photographie s’est ouvert à moi, ma passion est née“. Mais avant de se lancer dans le monde de l’image, Daniel étudie le droit pénal, la gestion publique et le comportement humain à l’Université de Californie. Il travaille dans le monde du marketing et de la vente, ainsi que de la promotion immobilière. En parallèle, la photographie reste son violon d’Ingres et il poursuit les prises de vue au collège, au lycée puis à l’université.
C’est en 2003 que Daniel présente pour la première fois, son travail au public…. de Nouvelle-Zélande. Il y passe plusieurs années et y débute une collaboration avec la compagnie Yikes Production. Le but est alors de filmer les nombreuses activités proposées à tous les publics touristes et locaux : nager avec les dauphins, skier, faire du rafting, etc. Ce qui le conduit également à voyager et à filmer les expéditions de ski en Afrique, au Kazakhstan, et à découvrir les gorilles en Ouganda puis les orangs-outans de Sumatra. Chaque voyage est une occasion de photographier les paysages, les monuments, les animaux, de s’imprégner de ce que l’autre peut lui offrir.
Daniel Hurwitz - Knowing how to look (extract)
It was at the age of 14 that Daniel really discovered photography: his sister received a camera for her birthday, and Daniel wanted the same gift - an Olympus OM - 1 SR. "The world of photography opened up to me, and my passion was born. He took this photo at 15 in the Sinai Desert. But before entering the world of images, Daniel studied criminal law, public management and human behavior at the University of California, Irvine. He worked in the world of sales and marketing, as well as real estate development. At the same time, photography remained his violin d'Ingres, and he continued to shoot at college, high school and university.
In 2003, Daniel presented his work for the first time to the public.... in New Zealand. He spent several years there and founded the company Yikes Productions. The aim was to film the many activities on offer to tourists and locals alike: swimming with dolphins, skiing, rafting and so on. This also led him to travel and film ski expeditions in Africa and Kazakhstan, and to discover gorillas in Uganda and orangutans in Sumatra. Each trip is an opportunity to photograph landscapes, monuments and animals, to soak up what others have to offer.
Maggie Nimkin est née en 1955 à New York, ville dans laquelle elle vit et travaille toujours aujourd’hui. Dans sa famille, son père lui transmettra sa fibre artistique : il est avocat mais il a mené de front une seconde carrière d’imprimeur, en se spécialisant durant près de 40 ans, dans les éditions d’art. La qualité de l’œuvre imprimée – que celle-ci soit une aquarelle, un dessin, une peinture – est toujours liée à la photographie et se doit d’être la plus proche de la réalité possible, la plus nette, la plus qualitative.
Maggie ne se destine pas de suite à la photographie, bien qu’elle se passionne pour cet art dès son plus jeune âge. Elle étudie à l’Université de Pennsylvanie (Philadelphie) les lettres classiques : la culture, les arts des périodes latine et grecque. Brillamment diplômée, sa culture antique lui permet de photographier les plus belles œuvres des collectionneurs, des vendeurs et de collaborer avec les plus importantes publications artistiques. Entre 1976 et 1984, grâce à sa connaissance de l'Antiquité, elle a été engagée chez Sotheby's, la maison internationale de vente aux enchères d'œuvres d'art, où elle a photographié de magnifiques œuvres d'art provenant de diverses cultures pour les publications de Sotheby's. Les compétences qu'elle a acquises chez Sotheby's ainsi que son expertise en matière d'éclairage des objets en trois dimensions lui ont permis de saisir les nuances de ces objets exceptionnels. La photographie s'est avérée être le langage parfait pour exprimer son vif intérêt et son appréciation pour ces œuvres d'art rares et de grande valeur.
Maggie Nimkin - Art through the lens
Maggie Nimkin was born in 1955 in New York City, where she still lives and works today. In her family, her father passed on his artistic talents: he was a lawyer, but he also pursued a second career as a printer, specializing for almost 40 years in art editions. The quality of a printed work - be it a watercolor, a drawing or a painting - is always linked to photography, and must be as close to reality as possible, as clear-cut and as qualitative as possible.
Maggie wasn’t immediately destined for photography, although she had a passion for the art from an early age. At the University of Pennsylvania (Philadelphia), she studied Classics: the culture and arts of the Latin and Greek periods. A brilliant graduate, with her knowledge of Antiquity, she was hired at Sotheby’s, the international art auction house where she photographed magnificent works of art from a variety of cultures for Sotheby’s publications. Between 1976 and 1984, The skills that she honed at Sotheby’s along with her expertise in lighting three dimensional objects enabled her to capture the nuance of these exceptional objects. Photography turned out to be the perfect language for her to express her keen interest and appreciation for these rare and highly valued works of art.
Elève brillant depuis l’enfance, Ovila réussit ses études secondaires mais ne se lance pas de suite dans l’aventure picturale. Il développe de nouveaux talents. Parmi ceux-ci, celui de la mode : il dessine et confectionne avec talent des collections de vêtements médiévaux vendus dans des chaînes de magasins spécialisés. Il met cette excellence et cette réussite au service des théâtres en réalisant leurs costumes, des jeunes étudiantes pour leurs bals de fin d’année, des futures mariées afin de réaliser la robe de leurs vies. Ce n’est pas s’en rappeler le parcours de Doris Bouffard, qui fut un temps, styliste avant de se lancer dans la sculpture. Parce qu’il aime également la musique, Ovila prépare et chorégraphie les défilés de fin d’année des diplômés de l’école de mode ; et plus tard sera aussi celui des ensembles chorégraphiques du Québec et des corps de tambours et de clairons durant près de trente ans. Cette polyvalence en touchant à tous les secteurs lui permet de pleinement se réaliser et de prendre confiance en lui.
Mais Ovila ne s’arrête pas là : il étudie l’infographie et termine ces études Major de promotion. A tel point doué et créatif, on lui propose d’enseigner cette matière, ce qu’il refuse préférant travailler d’abord afin de se sentir apte à enseigner. Est-ce que les vingt-cinq dernières années suffisent ? Apparemment toujours pas. Parce que grâce aux encouragements de l’homme qui partage sa vie, Ovila se lance dans la peinture. Enfin !!
Ovila Huard - Find the link
A brilliant student since childhood, Ovila succeeded in his secondary studies but did not immediately embark on a pictorial adventure. Instead, he developed new talents. One of these was fashion: he skillfully designed and produced collections of medieval garments sold in specialized chain stores. He puts this excellence and success to good use, designing costumes for theaters, students for their end-of-year balls, and brides-to-be to create the dress of a lifetime. It's not unlike Doris Bouffard, who was once a stylist before turning to sculpture. Because he also loves music, Ovila prepares and choreographs the end-of-year fashion shows for graduates of the fashion school, and later also for the Quebec choreographic ensembles and drum and bugle corps for almost thirty years. His versatility in all these areas has enabled him to develop his full potential and self-confidence.
But Ovila didn't stop there: he studied computer graphics, graduating top of his class. So gifted and creative was he that he was asked to teach the subject, which he refused, preferring to work first to feel fit to teach. Is the last twenty-five years enough? Apparently not. Thanks to the encouragement of the man who shares his life, Ovila takes up painting. Finally!
Fiasco* avec Pierre Niney, François Civile et Géraldine Nakache
Raphaël Valande (Pierre Niney) entame le tournage de son premier long-métrage : une aventure traversant les époques depuis la préhistoire jusqu’au débarquement en passant par les vikings... pour rendre hommage à la vie héroïque de sa grand-mère résistante. Mais rapidement, les problèmes s’accumulent et le tournage tourne peu à peu au cauchemar. Et pour cause : quelqu’un de l’équipe tente de saborder son film de l’intérieur... A retouver sur Netflix.
Série voulue comme une parodie des séries dites true crimes, Pierre Niney nous embarque sur le tournage de son premier film et nous offre une aventure totalement rocambolesque où tout ne se déroule pas du tout comme il faut. Les sabotages se multiplient et transforme le tout en véritable cauchemar. Malheureusement, sentiment partagé pour cette série, malgré le talent des acteurs.
Franklin*** avec Michael Douglas, Thibault de Montalembert, Ludivine Sagnier et Théo Pellerin (que l'on peut retrouver dans la série Disney Becoming Karl) :
Dans les années 1770, Benjamin Franklin, agé de 70 ans, est en Europe. Sans aucun formation diplomatique, il souhaite convaincre le roi de France de financer l'établissement de la démocratie en Amérique des treize colonies. Malgré les espions de tout bords et pays, il va parvenir à ses fins et mener à bien l'alliance entre l'Amérique et la France en 1778. Il signe la fin de la guerre d'indépendance contre la Grande Bretagne en 1783 et participe à la rédaction de la Déclaration d'Indépendance des Etats Unis (Déclaration unanime des treize colonies). Il est ainsi l'un des pères fondateurs des Etats Unis avec George Wahsington, John Adams, Thomas Jefferson, John Jay, James Madison et Alexander Hamilton.
Assez réussie, avec une envie de découvrir le reste, et surtout comment Benjamin Franklin a déjoué tous les pièges pour obtenir le soutien français. Thibaut de Montalembert est sombre à souhait, et Théo Pellerin enthousiaste à l'idée de soutenir le futur pays.
Deux master class afin de découvrir Brocéliande et Wild Cards, et un surtout un petit bijou, Becoming Karl Lagerfeld.
Brocéliande ***, prochainement diffusée sur TF1, se découpe en six épisodes et compte pour principaux acteurs, Catherine Marchal, Arnaud Bonas, Marie-Anne Chazel, Lorent Deutsch et la chanteuse Nolwenn Leroy. Cette dernière est une chercheuse qui revient dans sa région natale après avoir reçu une serpe ensanglantée. Vingt ans auparavant, sa meilleure amie a disparu en pleine forêt de Brocéliande et elle fut accusée de son meurtre.
La série a été tournée en trois mois, en Bretagne, sur le site de Brocéliande. Le premier rôle n'était pas forcément destiné à Nolwenn Leroy mais force fut de constater que celle ci s'est imposée lors des premières réunions de travail. Elle a accepté le défi de passer de la scène à la caméra. A ses côtés, Marie-Anne Chazel, qui interprète le rôle de la mère de Nolwenn et joue une magnétiseuse ; Catherine Marchal est proche l'héroïne et est chercheuse à l'université de Brocéliande. Egalement maman d'un enfant autisme, elle est mariée à Thomas Jouannet, gendarme enquêteur sur la disparition de la jeune fille. A leurs côtés, Arnaud Bonas, garde forestier et Lorent Deutsch, professeur à l'université. Plus proche de la série de l'été, avec un casting intergénérationnel, elle coche toutes les cases d'un beau succès.
Wild cards ** ou Deuxième chance dans la vie avec Jason Priestley, Giacomo Gianniotti et Vanessa Morgan.
En 10 épisodes, va se développer une relation entre une arnaqueuse (Vanessa Morgan) et un flic rétrogradé (Giacomo Gianniotti). Tous les deux saisissent leur chance de rédemption en travaillant ensemble à la résolution de crimes. Au milieu de cette relation qui va grandir et se renforcer, un père en prison, Jason Priestley, qui retrouve ici un rôle à hauteur de son talent, s'appuyant sur rôle de père pour instaurer une relation forte avec cette fille audacieuse et forte. Ce n'est pas la première série proposant un duo flic - escroc, entre 2009 et 2014, FBI duo très spécial avec Mathew Boomer et Tim Dekay nous offrait déjà cette relation complexe.
Becoming Karl Lagerfeld**** avec Daniel Brühl, Alex Lutz, Agnès Jaoui et Théodore Pellerin. Diffusée sur Disney + en juin prochain.
Cette série évoque le Karl Lagerfeld de 1972. Alors âgé de 38 ans, il est un styliste, travaillant pour maisons de couture, mais est encore inconnu du grand public. Sa rencontre, avec un jeune dandy français, Jacques de Bascher, va bouleverser sa vie. Il est alors prêt à se confronter au couple que forment Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Ce premier épisode montre les relations étroites entre Lagerfeld, de Bascher, et le couple Saint Laurent/Berger : concurrence, trahisons, passions et mode. Et l'on devine les souffrances de Karl futur Lagerfeld un des plus grands couturiers au monde. Un petit bijou applaudit à tout rompre dans le grand auditorium du palais.
Master class avec Kyle Mac Lachlan - Espace Miramar.
Une heure de discussion dans une salle quasi pleine avec l'acteur et comédien, venu défendre en première mondiale, Fall Out, série tirée du jeu vidéo. 40 ans de carrière que Kyle Mac Lachlan dit devoir à ses fans, donc Merci nous a t-il dit.
Il a souligné le fait qu'à aujourd'hui, il a plus tourné pour la télévision que pour le cinéma. Enfin, il aimait particulièrement Wild Wild West (Les mystères de l'Ouest) avec Robert Conrad et Ross Martin et Kung Fu avec David Carradine. Le processus fut lent avant de décider de ses études et de sa future carrière. Il a souligné les encouragements de sa mère notamment pour aller au théâtre. En effet, il vivait dans l'état de Washington, et avait moins de distractions que d'autres villes ou états. A l'université, il découvre les comédies musicales et joue dans plusieurs d'entre elles. Diplômé, il poursuit sur les planches avant de rencontrer son réalisateur fétiche, David Lynch. Il tournera avec lui Dune, Blue Velvet, et bien sur l'emblématique série, North West Passage ou Twin Peaks. Il tourne également avec Oliver Stone, Paul Verhoeven, Bruce Beresford, ou Steven Soderbergh.
Le journaliste a bien sûr évoqué le rôle majeur de Mac Lachlan, celui de l'agent Dale Cooper, envoyé à Twin Peaks afin d'enquêter sur le disparition et le meurtre de Laura Palmer. Cette série née de l'esprit de David Lynch, a sans doute marqué bien des téléspectateurs par ses décors, sa musique (Angelo Badalamenti) et ses personnages. Des jeunes acteurs ont d'ailleurs débuté leurs carrières comme Sheryl Lee, Sherilyn Fenn, Lara Flynn Boyle, Mädchen Amick ou bien encore James Marshall. Cette série compte trois saisons, deux en 1990, puis une 25 ans plus tard, en 2017.
Kyle Mac Lachlan a également évoqué son rôle d'Orson Hodge dans Desperate Housewives ainsi que son dernier rôle à la télévision, Hank Mac Lean, dans la série Fall Out. Il a surtout souligné la découverte d'un nouvel univers, le jeu vidéo, auquel son fils de 15 ans joue régulièrement.
Plus tard dans la soirée, ce sont deux épisodes de cette nouvelle série, Fall Out qui furent présentés. Le premier débute par une catastrophe nucléaire dans les années 50 contraignant quelques survivants privilégiés à se refugier dans des bunkers anti atomiques, appelés Vaults. Construits pour préserver l'humanité en cas d'apocalypse, ils servent toujours deux cent plus tard. Dans l'abri 33, Ella Purnell, se prépare à se marier avec un membre de l'abri 32. Mais ce dernier se révèle être un homme de la surface. S'en suit une hécatombe brutale, sanglante et l'enlèvement du père d'Ella, interprété par Kyle Mac Lachlan. Bien décidée à retrouver son père, Ella remonte à la surface afin de le retrouver. Elle est alors confrontée à une terre détruite, où les hommes se battent pour leur survie. La suite est à suivre sur Prime dès le 11 avril.
La cérémonie d'ouverture s'est tenue le vendredi 5 à l'Auditorium Lumière. Présentée par Bertrand Usclat, cette dernière était dynamique, pleine d'humour et rythmée.
La salle était comble pour découvrir la nouvelle série produite par Canal+, partenaire de Canneseries, et portée par Ramzy Bedia, Camille Chamoux et Jamel Debbouze, Terminal. Construite comme la série H et se voulant sans doute à l'image des séries courtes américaines du genre, drôles, Terminal ne touche pas la cible malheureusement. Trois épisodes de 26 minutes ont été présentés : il s'agissait d'une succession de sketches se voulant humoristiques mais sans parvenir à nous faire rire. D'ailleurs, le public au balcon a quitté progressivement la salle.
La série sera présente sur les écrans Canal + dès le 22 avril.
Durant la soirée, l'Icon Award a été remis au comédien et acteur, Kyle Mac Lachlan. C'est la première fois que ce prix est remis à un homme. Il fut l'énigmatique Dale Cooper (Twin Peaks), l'héritier de la famille Atreides (Dune) ou bien encore l'étudiant enquêteur Jeffrey Beaumont (Blue Velvet). Acteur fétiche de David Lynch qui lui a enregistré un message de félicitations, la carrière de Kyle Mac Lachlan compte 65 films et séries dont Hamlet, Sex and the City, Desperate Housewives, Les Doors, Show girls, etc. Rendez-vous fut donné le lendemain pour une masterclass à l'Espace Miramar.
Quatre de nos artistes participaient au salon des Beaux-arts de Lorraine, qui se tenait au Casino de Mondorff Les Bains pour sa cinquième édition. Un grand merci à Nadine Bouis, sculpteure, présidente de la Société et déléguée de la Société Académique Arts-Sciences-Lettres pour l'Est de la France et le Luxembourg, et à toute son équipe pour leur soutien.
Installé dans l’ancienne morgue de la ville de Cannes, le Suquet des Artistes accueille la peintre française Barbara Navi. Diplômée en philosophie ainsi que de l’Ecole Boulle**, l’artiste nous offre un voyage au sein de son monde onirique. Une trentaine d’œuvres est présentée, un merveilleux mélange entre dernières créations et réalisations spécifiques pour le Suquet des Artistes.
Ces œuvres, qu’il nous faut découvrir en deux temps , de loin pour mieux les appréhender dans leur ensemble et de près pour en découvrir les détails, sont des paysages de rêves associant mythes et philosophie. C’est un univers familier qu’elle peint puisqu’elle puise son inspiration dans les textes bibliques tel la Passion du Christ ou de la tour de Babel, ou bien encore les histoires mythiques de Pégase, Léda ou de Goliath.
Sur ces toiles, les personnages sont de taille différente et ils cohabitent dans un univers coloré, riche et varié. Certaines créatures menaçantes se mêlent à des personnes égarées, et l’ensemble est installé dans un monde contemporain, un monde proche du nôtre, un monde tourmenté, difficile, en perpétuel évolution. A signaler qu’il n’y a ni contexte géographique ni contexte historique afin, que nous spectateurs, puissions laisser libre court à notre propre imagination. Et pour accompagner cette déambulation, de la musique classique qui nous permet de nous immerger plus encore dans cet univers mêlant peinture et cinéma.
*Vers issus d’un poème de Gérard de Nerval, Aurélia
**l’Ecole Boulle est née en 1886 et propose un enseignement pour les futurs professionnels de l’ameublement (tapissiers, sculpteurs sur bois, ébénistes, menuisiers en siège). Depuis quelques années, cet enseignement a été renforcé par des métiers complémentaires comme les ciseleurs, les monteurs de bronze, ou encore les graveurs sur acier.
Housed in the former Cannes morgue, Le Suquet des Artistes welcomes French painter Barbara Navi. A graduate of philosophy and the Ecole Boulle**, the artist takes us on a journey into her dreamlike world. Some thirty works are on display, a wonderful mix of recent creations and works created specifically for Le Suquet des Artistes.
These works, which we need to discover in two stages, from afar to better apprehend them as a whole, and up close to discover the details, are dreamscapes combining myth and philosophy. She paints a familiar universe, drawing her inspiration from biblical texts such as the Passion of Christ or the Tower of Babel, or the mythical stories of Pegasus, Leda or Goliath.
On these canvases, the characters vary in size and cohabit in a colorful, rich and varied universe. Some menacing creatures mingle with lost people, and the whole is set in a contemporary world, a world close to our own, a tormented, difficult world in perpetual evolution. It should be noted that there is no geographical or historical context, so that we, the spectators, can give free rein to our own imagination. And to accompany this stroll, classical music allows us to immerse ourselves even further in this universe blending painting and cinema.
*Verses from Gérard de Nerval's poem, Aurélia
**The Ecole Boulle was founded in 1886 to train future furniture professionals (upholsterers, woodcarvers, cabinetmakers, seat joiners). In recent years, this training has been reinforced by the addition of complementary trades such as chiselers, bronze fitters and steel engravers.