Publié le 14 Avril 2023

Tapis rose, stars et personnalités de la télévision réunies pour offrir de nouvelles occasions d'être émerveillé, interpellé, choqué. La rencontre internationale, puisque dix-sept nationalités sont représentées à travers 10 séries longues, dix séries courtes et six séries documentaires, s'est ouverte en présence de Fleur Pellerin, ancienne ministre de la Culture, David Lisnard, maire de Cannes et président de l'association des maires de Cannes, de Maxime Saada, président de Canal +, partenaire du Festival des Séries et du Festival International de Cannes.

La maîtresse de cérémonie, Camille Chamoux, accompagnée de l'Orchestre de Cannes, présenta avec beaucoup d'humour les sélections officielles avant d'accueillir le jury des séries longues (+ de 30 minutes) : l'acteur irlandais Daryl McCormack, la comédienne algérienne Shirine Boutella, la réalisatrice et comédienne française, Zabou Breitman, le musicien et fondateur du groupe The Police, et l'acteur et réalisateur israélien, Lior Raz, par ailleurs président du jury. 

La cérémonie s'est terminée par la remise du Madame Figaro - Rising Star Award à l'interprète de Galadriel, dans la série produite par Amazon Prime (la plus chère à ce jour, plus de 400 millions de dollars), l'actrice galloise Morffyd Clark pour son talent et sa déjà très belle carrière malgré sa jeunesse. 

Et la présentation en première mondiale, de la série produite par l'actrice suédoise Rebecca Ferguson, Silo. Silo est un roman rédigé en cinq parties, par Hugh Howey, paru en 2012. Histoire de science-fiction postapocalyptique, elle raconte l'histoire d'un groupe de survivants, obligés de se cacher sous terre, afin d'échapper aux conditions de vie mortelles de la surface. Parmi ses habitants, le shérif et son épouse qui tentent d'avoir un enfant. Elle finit par mourir après avoir demandé à sortir malgré l'interdiction formelle imposée par la structure. Son mari décide de mener l'enquête, et de comprendre pourquoi elle a fait ce choix. Et si tout cela n'était qu'une machination ? La suite sera à découvrir sur la chaîne Canal + dès le 5 mai prochain. 

A noter que la musique de la série a été composée par Atli Örvarsson, le compositeur islandais de nombreuses séries dont celles de Dick Wolf (Chicago Fire et Chicago PD, ou bien encore FBI : most wanted).

 

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Rédigé par Bénédicte Lecat

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Publié le 14 Avril 2023

Dawn Watson, l'art de la perception

Mais une autre passion l’interpelle depuis son plus âge : la photographie. Son premier appareil photo était un Polaroïd Instamatic et elle se souvient de l’excitation d’avoir immédiatement le tirage photographique entre les mains. A la fin de ses études, pour immortaliser son voyage en Europe, son père lui prête son appareil photo Leica. En voyant la beauté de Rome, à travers l’objectif, elle a ressenti une parfaite alchimie pour cet art. Art qui a aussi façonné sa pratique artistique de la danse. Alors pourquoi se limiter ? se dit-elle. Même l’univers n’a pas de fin. Dès lors, Dawn étudie la photographie au Centre International de la Photographie de New York, puis au College Rockford et au Media Workshop dans le Maine. Durant dix ans, de 2011 à 2021, Dawn poursuit sa formation visuelle en étant membre de l’atelier de Sandi Haber Fifield, Finding your vision. Cette dernière, artiste photographe réputée, entrée dans de nombreuses collections muséales telles que l’Art Institute de Chicago, travaille sur la modification de la perception du spectateur afin de rendre l’invisible visible. C’est sans aucun doute cet aspect que Dawn a retenu : rendre les choses visibles en permettant aux spectateurs de se focaliser sur une partie de la photographie. Et même, si Dawn n’est plus un membre actif, elle participe toujours à des ateliers et à des séances critiques afin d’améliorer encore et toujours son processus créatif. Ce dernier devant comme chez tous les artistes, être nourri.

But there is another passion that she has had since she was very young: photography. As a child, her first camera was a Polaroid Instamatic, how exciting to have the immediacy of a photo print in her hands in just moments. Before her trip to Europe when she graduated from college, her father lent her his Leica film camera. Seeing the beauty of Rome through this viewfinder, she felt an affinity for this framing of her visual world that shaped her artistic practice of dance. So why limit herself? She asked. The universe has no end. Dawn has studied photography at the International Center of Photography in New York and at the Maine Media Workshop + College. For ten years, from 2011 to 2021, Dawn continued her visual education as a member of the final group of Sandi Haber Fifield’s workshop, Finding Your Vision. Sandi Haber Fifield, a renowned photographic artist and member of many museum collections such as the Art Institute of Chicago, works on altering the viewer’s perception to make the invisible visible. This is undoubtedly the aspect that Dawn has retained: making things visible by allowing the viewer to focus on a unique aspect of the image. She still participates in workshops and critique sessions to further improve her creative process. As with all artists, this process must be nurtured.

Retrouvez l'article complet dans le prochain numéro de I AM Magazine n°14.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 13 Avril 2023

Pamela Takiff, les traces du temps

Pour soulager ce quotidien difficile, la photographie est pour Pamela, un exutoire heureux qui lui permet de retrouver son équilibre. Depuis cinq ans maintenant, elle concentre son travail sur le beau dans l’inattendu. La beauté est partout : dans une porte cassée, dans un volet descellé, dans une peinture écaillée, dans les traces de rouille. “Il n'y a pas de limites aux endroits où l'on peut découvrir de belles images.“ Elle trouve l’inspiration chez le français Henri Cartier Bresson pour sa capacité à capturer un instantané ou le japonais Kenzo Okada pour la perfection de son minimalisme comme elle le souligne.

Pamela trouve du beau dans les traces laissées par le temps, elle raconte une histoire grâce à une déchirure dans un papier collé sur un mur, une machine agricole laissée à l’abandon dans un village médiéval, des flocons de neige collés sur une vitre sale, des hiéroglyphes sur les murs corrodés d’un chantier de construction dans un lointain pays. Elle propose sa vision du beau à travers des formes, des morceaux, des pièces, des couleurs, et c’est à nous de trouver notre version du beau. Elle n’impose pas son interprétation, elle nous invite à découvrir que le beau n’est pas parfait, qu’il n’est pas régulier, mais qu’il est là, caché. A nous de faire la démarche pour le trouver. C’est sans doute cette démarche qui a interpellé le jury de la Nationale des Beaux-arts qui l’a sélectionnée dans le cadre de leur salon annuel en septembre dernier à l’Orangerie du Senat.

 

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 13 Avril 2023

 

La sélection du Festival International de Cannes proposera des courts métrages venant d'Argentine, du Royaume-Uni, du Soudan, du Brésil, du Canada (Québec), d'Australie, de Corée, de France, du Maroc, du Chili, du Congo, de Singapour, de Mongolie, d'Iran, de Grande-Bretagne.

Sélection officielle : 19 films en compétition. Rendez-vous le 27 mai pour les résultats donnés par le réalisateur doublement primé, Ruben Ostlund (The square en 2017 et Sans filtre en 2022) :
Club Zero de Jessica Hausner (Autriche)
The Zone of Interest de Jonathan Glazer (Grande Bretagne)
Fallen Leaves d'Aki Kaurismäki (Finlande)
Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania (Tunisie)
Asteroid City de Wes Anderson (Etats Unis)
Anatomie d'une chute de Justine Triet (France)
Monster d'Hirokazu Kore-Eda (Japon)
Il Sol Dell'Avvenire de Nanni Moretti (Italie)
La Chimera d'Alice Rohrwacher (Italie
Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan (Turquie)
L'Été dernier de Catherine Breillat (France)
La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung (France)
Rapito de Marco Bellocchio (Italie)
May December de Todd Haynes (Etats Unis)
Firebrand de Karim Aïnouz (Brésil)
The Old Oak de Ken Loach (Grande Bretagne)
Banel et Adama de Ramata Toulaye-Sy (Sénégal)
Perfect Days de Wim Wenders (double compétition pour le réalisateur allemand, également présent en section Séances Spéciales)
Jeunesse de Wang Bing (Chine)
Hors compétition : Sam Levinson et The Idol, Steven Spielberg et Indiana Jones et le cadran de la destinée, Maïwenn et la Comtesse du Barry. Rendez-vous entre le 16 et le 27 mai pour accueillir le monde sur la croisette.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 12 Avril 2023

La programmation de Canneseries est arrivée : 
- rencontres et signatures à l'Espaces Miramar
- découverte de nouvelles séries à l'auditorium Lumière du Palais des Festivals
- master class avec la récipiendaire de l'Icon Award, Sarah Michelle Gellar, actuellement dans Wolf Pack ( série de neuf épisodes disponible sur Paramount+)
A nous les séries !! 

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 11 Avril 2023

Doris Pontieri, la sincérité en peinture

C’est d’ailleurs avec une toile de son sujet fétiche, que Doris est sélectionnée pour la première fois au sein de la délégation canadienne. C’était en 2012. Je l’avais rencontrée quelques mois auparavant alors que je participais au Toronto Art Show. Audrey Traini, son amie de longue date, me l’avait présentée, j’avais bafouillé plus d’une fois dans un anglais approximatif, elle avait su faire preuve de patience et deviner ma pensée.

Mais le talent de Doris ne se limite pas aux paysages de bouleaux argentés en hiver : aquarelles de magnolias, peintures de poinsettias, végétation panaméenne. Tout ce qui passe sous ses yeux est enregistré dans sa mémoire puis retranscrit sur une toile. Doris explique que si elle est devenue artiste, ce n’est pas seulement pour toucher du doigt ce que ressentait ma mère, mais surtout parce que je veux également raconter mon histoire, partager avec le public, la beauté que je vois en chaque chose. Je peins le monde tel que je le ressens plutôt que tel qu’il est.

What is most appealing about her paintings are the watercolors: they are imbued with delicacy and reveal Doris' technical mastery. This is what allowed her to join the prestigious Michael Gallery, where she was the most sought-after artist for many years. The public is fond of these birch trees, which she declines to infinity, but also these "poppies" that she offers in floating bouquet, or full "screen". She shows the fragility of the poppy, this spring flower with such a short life span. She has also tried her hand at abstraction, without real conviction, but she keeps coming back to landscapes, her passion.

Doris' paintings have been included in several private collections, including those of the President of the Canadian United Nations and members of the Sunnybrook Hospital Board of Directors. In the spring of 2018, she was privileged to have one of these paintings enter the private collection of the Vatican. She is also a member of the Board of Directors of the Canadian National Exhibition Association and has long taught painting techniques at the Donna Child Gallery, where she will soon be exhibiting these latest creations. I invite you to discover them and to dive into the sensitive universe of Doris

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 11 Avril 2023

Jaz, la joie de vivre

A l’image de Sarah Garside, un accident de voiture et deux ans d’incapacité la rappellent à l’ordre. Jaz prend sa retraite, quitte la Lorraine pour la Côte d’Azur. Elle s’installe à Mandelieu-La-Napoule, ville qu’elle connaît bien, à la fin de l’année 2000 et décide de reprendre les pinceaux. Les cours de peinture qu’elle avait suivis alors qu’elle avait dix-sept ans sont loin, mais comme pour le vélo, rien n’a totalement disparu. Elle perfectionne sa technique et suit de nombreux cours : aquarelle, huile, fusain, pastel, acrylique. Durant dix ans, l’ABAC de Cannes et l’ACCA de Le Cannet sont ses maisons d’apprentissage et deux professeurs en particulier, lui permettent de les maîtriser.

A Cannes, la néerlandaise Leone Bingen, vivant entre la France et l’Italie, lui transmet un enseignement oscillant entre technique contemporaine et gestuelle. A Le Cannet, Jean-Marc Sardou lui explique l’art du portrait, sujet qu’il domine au point de reproduire en quelques minutes, avec un réalisme fulgurant, un sujet d’après modèle. Ce n’est pas sans évoquer la rapidité d’exécution de Matisse, qui dessinait plus de cinquante portraits en heure. Et le journaliste de lui demander comment cela était possible : 60 ans de pratique ! fut la réponse de Cateau Cambrésien.  Mais il est à souligner qu’aucun de ces deux professeurs n’a éteint la spontanéité, la gestuelle, la liberté d’expression de Josyane.

To achieve this, Jaz has studied the great masters, whether French or not: Cézanne, Monet and his Water Lilies, Joan Mitchell and his abstract expressionism, Marc Chagall, Nicolas de Staël and their taste for color, are her favorites. She also has a particular interest in the great paintings of the Chinese artists Zao Wou-Ki and Chuh Teh-Chun, two masters of lyrical abstraction.

Like many artists, transmission is important, and one of her children practices paintings. But Jaz would like the arts to be taught from an early age so that emotions, whatever they may be, can be transcribed onto the canvas, into the clay. Painting should be a moment of joy, but it is also a way to express one's sadness, anger, fears, and tears. She remembers a phrase of the French painter Jean-Auguste Ingres: masterpieces are not made to dazzle, they are made to persuade, to convince, to enter us through the pores. Josyane's painting, regularly exhibited with the com2Art association at the Espace Bonnard in Le Cannet, catches you, overwhelms you, to the point of illuminating the interior of a few well-informed amateurs on the Côte d'Azur, as well as in Savoie. This is what the high commission of awards of the Société Académique Arts-Sciences-Lettres wanted to underline, which awarded him a silver medal in 2021.

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Publié le 10 Avril 2023

Martine Van de Walle, ou le bonheur de peindre

Pourtant Martine ne se destine pas de suite à la peinture. Elle poursuit ses études universitaires en droit et devient juriste. Ses amis évoquent les dessins et les croquis dont elle décorait ses notes de cours. A la suite de l’obtention de son diplôme, Martine s’inscrit au barreau de Gand et travaille durant trois ans dans un cabinet d’avocats. Afin de se spécialiser et de revenir à l’une de ses passions, l’environnement, Martine suit des études en sciences de la santé environnementale durant un an. Elle travaille durant sept ans en tant qu’éco juriste.

L’art finit par la rattraper et, encouragée par son mari qui a foi en son talent, elle prend la décision de se consacrer pleinement à la peinture. De 2003 à 2007, elle peaufine l’art du dessin à l’Académie de Sint-Niklaas. Elle y suit les cours de Roland Massa et de Guy Van Assche. Ce dernier après avoir étudié le dessin à l’Académie des Beaux-arts de Sint-Niklaas et la peinture de l’Académie des Beaux-arts d’Anvers poursuivra ses études en graphisme libre à l’Institut Sint-Lucas de Gand. Il enseigne le dessin depuis 1985 à l’Académie de Sint-Niklaas ; et depuis 2009, l’aquarelle.

Martine is known for her oil paintings on canvas and panel. The recurring themes testify to a contemporary realism and her mastery as a figurative painter: her landscapes, mainly sea views; her still lifes with flowers in the four seasons and fruit still lifes, with cherries in the main role. She controls the subtle play of color, transparency, and material effects. If we take the cherry cups, we discover the light reflected on both the metal and the fruit. Even the traces of water when the fruit has just been washed are present and somewhat distort the roundness of the fruit. His lemons, tangerines, granny-smith, grapes are so appetizing that they make you want to bite into them.

Martine transposes this technique to portraits or animals. She recently exhibited two large format works at the Salon des Indépendants, in the Grand Palais Ephémère: she presented two horses, painted on plain backgrounds, so that our attention is focused on the subject. The first is a chestnut horse, painted in profile, and we almost had the impression that with each passing visitor he would turn his head and look us in the eye. Just like his pale horse launched at full speed: many visitors, especially children, were fascinated by this horse, they even thought he was galloping towards them and was going to leave the painting.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 10 Avril 2023

 

I AM Magazine est notre principal outil de communication et nous permet de présenter nos actions, les artistes avec lesquels nous travaillons, les expositions, les livres que nous avons aimés, le tout dans les deux langues. Il est aussi votre outil pour diffuser vos informations (expositions, récompenses, ou toute action que vous souhaitez mettre en avant). 

Chaque numéro propose un Regard Sur un artiste qui vous permet de découvrir la femme ou l'homme qui se cache derrière le peintre, le sculpteur ou le photographe. A ce jour, Jaz, Gorfi et Christine Théry pour la France; Audrey Traini, Sarah Garside, Doris Pontieri, Doris Bouffard, Pamela Mc Dermott et André Derouin pour le Canada, Martine Van de Walle pour la Belgique, Zdravko Luketic pour la Slovénie, Pamela Takiff, Scott Kling et prochainement Dawn Watson pour les Etats Unis ont accepté de se dévoiler et d'expliquer ce qui les avaient poussés à devenir des artistes. 

Ce magazine est disponible sur abonnement en version papier, ou version en ligne. N'hésitez pas à revenir vers nous pour y adhérer (facec.international@orange.fr).

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Publié le 9 Avril 2023

Sarah Garside, une orchidée en son jardin

Souhaitant se détacher du style de son mentor, Sarah travaille sur un seul sujet : l’orchidée. Il faut dire que durant sa convalescence, une quinzaine d’orchidées offerte par ces amis ont égayé sa chambre. L’orchidée appartient à une famille de plus de 25000 espèces reparties en 850 genres, et symbolise la ferveur. Mais elle est surtout pour l’artiste, le symbole de son renouveau. Elle explique d’ailleurs vouloir peindre douze œuvres présentant des orchidées afin de créer un calendrier symbolisant la renaissance du Phoenix. Elle s’est consumée dans une vie et souhaite avec sa peinture, renaître dans une nouvelle.

Comme son professeur, Sarah a choisi la peinture hyperréaliste. Elle nécessite donc un long temps de travail, entre 120 et 150 heures de travail. Pour exemple, Orchidesque, œuvre sélectionnée en 2015 pour la première participation au salon de la Nationale des Beaux-arts, a été réalisée en six mois (entre mai et octobre de la même année). Elle a également choisi la peinture à l’huile qui va bien à son caractère rigoureux et précis. Elle explique aussi qu’une erreur peut être annulée grâce à plusieurs couches de couleurs. Enfin, elle peint sur bois et applique après ponçage plusieurs couches de gesso afin de mettre en valeur l’orchidée.

Wishing to break away from her mentor's style, Sarah works on a single subject: the orchid. During her convalescence, some fifteen orchids offered by her friends brightened her room. The orchid belongs to a family of more than 25,000 species divided into 850 genera and symbolizes fervor. But it is especially for the artist, the symbol of its renewal. She explains that she wanted to paint twelve works featuring orchids to create a calendar symbolizing the rebirth of the Phoenix. She has been consumed in one life and wishes with her painting to be reborn in a new one.

Like her teacher, Sarah has chosen hyper-realistic painting. It requires a long time of work, between 120 and 150 hours of work. For example, Orchidesque, a work selected in 2015 for the first participation in the National Fine Arts Exhibition, was completed in six months (between May and October of the same year). She also chose oil paint, which fits well with her rigorous and precise character. She also explains that a mistake can be cancelled out with several layers of color. Finally, she paints on wood which has been prepared with several coats of gesso, and sanding to a smooth finish in order to highlight the orchid.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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