Publié le 10 Avril 2023

Pourtant Martine ne se destine pas de suite à la peinture. Elle poursuit ses études universitaires en droit et devient juriste. Ses amis évoquent les dessins et les croquis dont elle décorait ses notes de cours. A la suite de l’obtention de son diplôme, Martine s’inscrit au barreau de Gand et travaille durant trois ans dans un cabinet d’avocats. Afin de se spécialiser et de revenir à l’une de ses passions, l’environnement, Martine suit des études en sciences de la santé environnementale durant un an. Elle travaille durant sept ans en tant qu’éco juriste.

L’art finit par la rattraper et, encouragée par son mari qui a foi en son talent, elle prend la décision de se consacrer pleinement à la peinture. De 2003 à 2007, elle peaufine l’art du dessin à l’Académie de Sint-Niklaas. Elle y suit les cours de Roland Massa et de Guy Van Assche. Ce dernier après avoir étudié le dessin à l’Académie des Beaux-arts de Sint-Niklaas et la peinture de l’Académie des Beaux-arts d’Anvers poursuivra ses études en graphisme libre à l’Institut Sint-Lucas de Gand. Il enseigne le dessin depuis 1985 à l’Académie de Sint-Niklaas ; et depuis 2009, l’aquarelle.

Martine is known for her oil paintings on canvas and panel. The recurring themes testify to a contemporary realism and her mastery as a figurative painter: her landscapes, mainly sea views; her still lifes with flowers in the four seasons and fruit still lifes, with cherries in the main role. She controls the subtle play of color, transparency, and material effects. If we take the cherry cups, we discover the light reflected on both the metal and the fruit. Even the traces of water when the fruit has just been washed are present and somewhat distort the roundness of the fruit. His lemons, tangerines, granny-smith, grapes are so appetizing that they make you want to bite into them.

Martine transposes this technique to portraits or animals. She recently exhibited two large format works at the Salon des Indépendants, in the Grand Palais Ephémère: she presented two horses, painted on plain backgrounds, so that our attention is focused on the subject. The first is a chestnut horse, painted in profile, and we almost had the impression that with each passing visitor he would turn his head and look us in the eye. Just like his pale horse launched at full speed: many visitors, especially children, were fascinated by this horse, they even thought he was galloping towards them and was going to leave the painting.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 10 Avril 2023

 

I AM Magazine est notre principal outil de communication et nous permet de présenter nos actions, les artistes avec lesquels nous travaillons, les expositions, les livres que nous avons aimés, le tout dans les deux langues. Il est aussi votre outil pour diffuser vos informations (expositions, récompenses, ou toute action que vous souhaitez mettre en avant). 

Chaque numéro propose un Regard Sur un artiste qui vous permet de découvrir la femme ou l'homme qui se cache derrière le peintre, le sculpteur ou le photographe. A ce jour, Jaz, Gorfi et Christine Théry pour la France; Audrey Traini, Sarah Garside, Doris Pontieri, Doris Bouffard, Pamela Mc Dermott et André Derouin pour le Canada, Martine Van de Walle pour la Belgique, Zdravko Luketic pour la Slovénie, Pamela Takiff, Scott Kling et prochainement Dawn Watson pour les Etats Unis ont accepté de se dévoiler et d'expliquer ce qui les avaient poussés à devenir des artistes. 

Ce magazine est disponible sur abonnement en version papier, ou version en ligne. N'hésitez pas à revenir vers nous pour y adhérer (facec.international@orange.fr).

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Rédigé par Bénédicte Lecat

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Publié le 9 Avril 2023

Souhaitant se détacher du style de son mentor, Sarah travaille sur un seul sujet : l’orchidée. Il faut dire que durant sa convalescence, une quinzaine d’orchidées offerte par ces amis ont égayé sa chambre. L’orchidée appartient à une famille de plus de 25000 espèces reparties en 850 genres, et symbolise la ferveur. Mais elle est surtout pour l’artiste, le symbole de son renouveau. Elle explique d’ailleurs vouloir peindre douze œuvres présentant des orchidées afin de créer un calendrier symbolisant la renaissance du Phoenix. Elle s’est consumée dans une vie et souhaite avec sa peinture, renaître dans une nouvelle.

Comme son professeur, Sarah a choisi la peinture hyperréaliste. Elle nécessite donc un long temps de travail, entre 120 et 150 heures de travail. Pour exemple, Orchidesque, œuvre sélectionnée en 2015 pour la première participation au salon de la Nationale des Beaux-arts, a été réalisée en six mois (entre mai et octobre de la même année). Elle a également choisi la peinture à l’huile qui va bien à son caractère rigoureux et précis. Elle explique aussi qu’une erreur peut être annulée grâce à plusieurs couches de couleurs. Enfin, elle peint sur bois et applique après ponçage plusieurs couches de gesso afin de mettre en valeur l’orchidée.

Wishing to break away from her mentor's style, Sarah works on a single subject: the orchid. During her convalescence, some fifteen orchids offered by her friends brightened her room. The orchid belongs to a family of more than 25,000 species divided into 850 genera and symbolizes fervor. But it is especially for the artist, the symbol of its renewal. She explains that she wanted to paint twelve works featuring orchids to create a calendar symbolizing the rebirth of the Phoenix. She has been consumed in one life and wishes with her painting to be reborn in a new one.

Like her teacher, Sarah has chosen hyper-realistic painting. It requires a long time of work, between 120 and 150 hours of work. For example, Orchidesque, a work selected in 2015 for the first participation in the National Fine Arts Exhibition, was completed in six months (between May and October of the same year). She also chose oil paint, which fits well with her rigorous and precise character. She also explains that a mistake can be cancelled out with several layers of color. Finally, she paints on wood which has been prepared with several coats of gesso, and sanding to a smooth finish in order to highlight the orchid.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 8 Avril 2023

Même si Scott s’est détaché de ces maîtres, son sculpteur préféré et auquel il fait régulièrement référence, est le roumain Constantin Brancusi (I AM Magazine lui a consacré un article de fond dans son édition n°2). Mais Scott avoue aussi un intérêt stylistique pour les créations datant de plus loin dans le temps : les idoles cycladiques. Elles sont apparues vers 4500 ans avant JC. On distingue trois phases dont les représentatives sont

  • le cycladique ancien I où les figurines sont schématisées et en forme dit de violon
  • le cycladique ancien II où les figurines ont la tête un peu inclinée en arrière et les bras croisés pour une partie ou de type dit spedos où seule la tête est représentée (tête très épurée avec un nez de forme triangulaire).

Cette épuration des lignes et des courbes se retrouvent dans l’œuvre de Scott. Par exemple Cetacean et  Cycladic head, exposées au salon des Indépendants au Grand Palais (Mars 2020) : on devine la queue d’une baleine très facilement sans que l’animal soit présenté dans son intégralité, ou bien un visage très stylisé dont le nez est présenté par une arête. La suggestion plutôt que la représentation figurative.

Scott apprécie également l’œuvre de Rodin, de Degas, d’Arp ou d’Archipenko dont certaines œuvres sont toutes aussi stylisées que les idoles cycladiques. C’est d’ailleurs la ligne qui inspire Scott, notamment les lignes de son épouse Cynthia, sa muse et sa partenaire comme il aime à la définir. Cynthia est danseuse moderne et est son plus précieux modèle depuis 1985. Il a su capter la grâce et la fluidité de ses mouvements, et ainsi réaliser une série intitulée Human Landscape. Il a retranscrit les mouvements, les courbes, l’essentiel d’un instant dans des œuvres telles que Reclining Venus (Penseur), The Pod ou bien encore dans Rayon de Lumière. Ici, simplicité, épuration suggestion sont les maîtres mots pour qualifier son œuvre, qui par certains côtés rappellent les visages improbables d’André Derouin.

Scott Kling's educational background includes the Cincinnati Art Academy, Walter Driesbach Studio, Sarah Laurence College, and the Arts Student League in New York, where he still studies today. To perfect his mastery, he joined two artist residencies, both in Pietrasanta, Italy: Studio La Polveriera and Penalta Hamlet Studio. At the same time, and thanks to Grace Knowlton, sculptor and photographer, he set up a studio in the grounds of her house in Snedens Landing. Following the death of this artist, his studio moved to Tappan (NY State).

Even though Scott Kling has detached himself from these masters, his favorite sculptor, and one to whom he regularly refers, is the Romanian Constantin Brancusi (I AM Magazine devoted a feature article to him in its issue #2). But he also admits to a stylistic interest in creations dating further back in time: the Cycladic idols. They appeared around 4500 years BC. Three phases can be distinguished, the most representative of which are : 

- the ancient Cycladic I where the figurines are schematized and, in the shape, said of violin
- the ancient Cycladic II where the figurines have the head a little inclined backwards and the arms crossed for a part or of type known as spedos where only the head is represented (very purified head with a nose of triangular form).

This purity of lines and curves can be found in the work of Scott Kling. For example, Cetacean and Cycladic head, exhibited at the Salon des Indépendants at the Grand Palais (March 2020): one can easily guess the tail of a whale without the animal being presented in its entirety, or a very stylized face whose nose is presented by a ridge. The suggestion rather than the figurative representation.

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Publié le 7 Avril 2023

Philippe a pour thèmes favoris le paysage et les instantanés de la vie de tous les jours, que cela soit par l’émotion ressentie ou par la seule volonté d’aborder un sujet sociétal, philosophique ou politique. Si l’on prend l’exemple de l’Anniversaire, c’est toute la tristesse d’un enfant ignoré par ses parents le jour de la célébration de sa naissance, tant sont-ils préoccupés par leurs téléphones et métiers. Philippe évoque ainsi l’absence de communication malgré tous les outils existants depuis plus d’une quinzaine d’années.

Il trouve son inspiration chez Monet et Canaletto notamment pour leur génie créatif mais aussi pour leur approche de la couleur et du rendu de la lumière dans leurs toiles. On est ici face à deux tempéraments et deux artistes opposés dans leurs expressions. Les œuvres de Canaletto, peintre du XVIIIe siècle italien, sont marquées du sceau de la rigueur géométrique de la perspective avec un jeu d’ombres et de lumières marqué, auquel s’associe la vie trépidante sur les eaux du Grand Canal à Venise. Il choisissait très précisément la lumière, le moment de la journée, et l’atmosphère qu’il souhaitait distiller dans sa peinture. De l’autre le maître des nymphéas et de l’impressionnisme, Claude Monet, qui propose parfois une variation autour d’un même thème : la Cathédrale de Rouen, Etretat, les Meules. Tout n’est qu’étude de la lumière et de son impact sur les lieux, les objets. Ainsi les paysages tels que Toscana ou Rêve de Nature sont lumineux, très colorés et emplis de joie. Tout l’été est présent dans ces œuvres. Idem pour la Rivière bleue : le bleu intense de cette petite rivière vous invite au plongeon et vous propose de vous laisser porter au-delà du tableau. Les paysages sont clichés mémoriels, des instantanés figés dans l’esprit et ils sont le reflet des émotions de l’artiste.

Philippe is also inspired by the primitive arts: African art and Amerindian art, particularly in the form of these characters and their outfits. We find this inspiration in Fashion Week with women wearing very colorful dresses and outfits, with elaborate hats. There is also this idea of a checkerboard integrated into the fabrics of the African outfits, but the palette is now limited to those of the Italian Harlequin character with a dominant of red, green, black, yellow. Philippe explains that he limits his color palette to primary colors. Why this Italian inspiration? Undoubtedly because the Harlequin character is the symbol of fickleness and human failings. He is also the instrument of man's reflection, and he pushes him to think about the society in which he evolves. Paintings such as Slow Death, from the Venice series, or Social Life reflect a society disconnected from reality on the one hand (the characters have their heads in their phones, a bit like in L’anniversaire) and environmental damage on the other hand (Venice and the pollution of cruise ships, the acidity of the water which attacks the foundations of ancient palaces).

For his sculptures, Philippe gives free rein to his personal experiences which result in semi-figurative creations. He opts for recycling and thus gives a second life to wood, metal, and cement. He explains that these materials, by their form and their nature, give him the possibility of creating characters, which despite the defects of their supports, can take life. And as for these paintings, he uses primary colors as a reflection of these emotions. The drawing is geometric, no doubt, as he points out, the legacy of his Cartesian scientific training. But the need to express his vision, his feelings about the world around him, about the threats that weigh on him, allow him to create luminous, spiritual, sincere works. No doubt a way to soothe his fears.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 7 Avril 2023

La Société académique Arts Sciences Lettres a pour vocation de reconnaître et de promouvoir les femmes et les hommes qui, par leur travail, participent au rayonnement de la culture dans les domaines artistiques, littéraires et scientifiques.

Pour cela, l'association dispose d'un réseau important de délégués, tant en France qu'à l'étranger, et diff use auprès de ses sociétaires une revue semestrielle : Rayonnement. Elle est ainsi présente dans 22 pays, répartis sur les cinq continents. Parmi les récipiendaires figurent la reine Élisabeth de Belgique, la reine Sirikit Kitiyakara de Thaïlande, des prix Nobel : Albert Schweitzer, Jean-Marie Lehn, Pierre Curie et Marie Curie ; des musiciens : Yehudi Menuhin, Francis Lemarque, Francis Lopez ; des académiciens : Jules Romains, André Maurois, Cole! e, Marcel Pagnol, Henri Troyat ; des explorateurs comme Jacques Yves Cousteau ; des peintres comme Philippe Lejeune ; des sculpteurs comme Maurice Prost; des scientifiques : Louis de Broglie, Louis Leprince-Ringuet, Louis Lumière, Jean Clottes, Jean-Louis Etienne ; des hommes et des femmes de lettres : Jean-Louis Vallas, Simone Veil.

Chaque année, au cours d'une cérémonie organisée dans établissement parisien de prestige, Arts Sciences Lettres décerne des médailles sur décision de sa commission supérieure des récompenses, à la suite des dossiers de candidatures établis et présentés conformément au règlement. La liste des récipiendaires est arrêtée une fois par an selon les modalités fixées sur le formulaire des récompenses.

En tant que déléguée, je sélectionne et présente les dossiers à la haute commission des récompenses pour le Canada, la Slovénie et les Alpes-Maritimes. La prochaine cérémonie se tiendra le 4 novembre à l'Intercontinental Opéra - Paris. Si vous présenter votre candidature, je vous invite à m'adresser un courriel à facec.international@orange.fr.

Prochaine commission des récompenses Société Académique Arts-Sciences-Lettres

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Rédigé par Bénédicte Lecat

Publié dans #Récompenses

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Publié le 7 Avril 2023

Dans le cadre de nos expositions, notre première manifestation de l’année sera le salon Art Capital au Grand Palais Ephémère, face à la Tour Eiffel. Il s'est tenu du 15 au 19 février.

Nous avons proposé une sélections d’œuvres réalisées par des artistes peintres féminines nord-américaines. Pour la première fois, les photographes américaines, Dawn Watson et Pamela Takiff (Focus N°13) ont présenté les œuvres retenues par la Nationale des Beaux-arts en septembre dernier. Black Star et Land Ends, issues de la série Message for GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment), sont inspirées par les derniers travaux de la NASA : il s’agit d’un système de satellites relayant des données permettant de transformer notre compréhension du système terrestre. Grâce à ces images, Dawn nous offre une réalité inversée présente mais pas encore vue : le ciel devient le sol, le sable un glacier, le reflet une galaxie, les espèces végétales envahissantes des délices de dentelle. Pour Pamela, je vous invite à lire le focus qui lui est consacré (vous pouvez passer par la section contact pour recevoir plus d'informations).

A leurs côtés, la peintre également américaine, Suzanne Anan, ancienne membre de la délégation américaine (SNBA 2013), récipiendaire d’une médaille d’argent (ASL 2014) nous invite à entrer dans un univers où se mêlent différentes cultures. Ainsi Legend est inspirée d’une histoire japonaise concernant la vanité et la volonté pour la jeune femme drapée de rouge, à ne jamais perdre sa beauté. La dernière artiste américaine a été la gagnante d’un prix de soutien donné par l’ADAGP, Lynette Shaw, qui nous a offert une œuvre totalement inédite. Deux canadiennes ont complété ce quatuor, Sarah Garside et Lynn Dooly-Marek dont l’œuvre intitulée Lady with a headdress est un subtil mélange de techniques : collage, peinture.

Mais il nous fallait deux hommes pour compléter ce groupe exclusivement féminin, et c’est Scott Kling, le frère de Pamela, qui nous a rejoint avec Venus, un petit bronze, inspiré par son épouse danseuse, une pièce toute en ligne, en courbe, ou l’essentiel est évoqué et Norman Galinsky, avec Cosmic Cluster, une œuvre inspirée de sa formation en science et son profond intérêt pour la méditation et la guérison énergétique. 

Retour sur le salon des Indépendants - Grand Palais Ephémère 2023Retour sur le salon des Indépendants - Grand Palais Ephémère 2023
Retour sur le salon des Indépendants - Grand Palais Ephémère 2023Retour sur le salon des Indépendants - Grand Palais Ephémère 2023

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Rédigé par Bénédicte Lecat

Publié dans #Facec en exposition

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Publié le 6 Avril 2023

Le cinéma, ou 7e art, a aussi permis la naissance et la multiplication des séries télévisées. Malgré Series Mania, et la COVID, Canneseries poursuit son chemin avec succès. Du 14 au 19 avril, la sixième édition aura lieu.

Lors de la conférence de presse, Jean-Michel Arnaud, conseiller municipal délégué à la culture et président de la SEMEC (Palais des Festivals) a tenu à rappeler que ce festival est né il y a dix ans et tenait à cœur du maire. Il est à voir comme un complément au festival international du film, surtout depuis la multiplication des plateformes durant la période COVID où les actrices et acteurs, surtout les américains, basculent de l’un à l’autre sans à priori.

Alban Lewi, directeur artistique, a souligné la qualité, la quantité et la sélection pointue de cette nouvelle saison. Année 1, 150 séries avaient été proposées, avec notamment les deux premiers épisodes de l’ultime saison de Versailles en cérémonie d’ouverture. Cette année, c’est le double (300 séries) : 160 séries longues dont 10 ont été retenues, 70 séries courtes dont 10 ont été sélectionnées, ainsi que 6 séries documentaires.

Plusieurs avant-premières ont été proposées comme A small Light (disponible sur la plateforme Disney+), Cannes Confidential (avec le comédien anglais Jamie Bamber), Silo (avec Rebecca Ferguson, création Apple TV), B.R.I. (création Canal+), Liaison Fatale (avec Joshua Jackson, ou la réinterprétation du film de 1987 avec Glenn Close et Michael Douglas), ces trois dernières hors compétition.

Il faut souligner que les séries longues viennent de France (Tapie, pour Netflix avec Laurent Lafitte dans le rôle-titre), d’Afrique du Sud (Spinners), du Danemark (Prisoner), de Norvège (Power Play), des Etats Unis avec une revisite du film de Cronenberg, Faux-Semblants, avec Rachel Weisz, d’Israël avec deux séries proposées, Corduroy et Carthago, des Pays-Bas (Childhood dreams où l’histoire d’une famille sur 50 ans), du Canada (Bon matin Chuck) et de Corée (Bargain). 

Idem pour les séries courtes et documentaires : Australie, Irlande, Allemagne, Canada, Argentine, Belgique, Suède, France et Espagne. Enfin trois récompenses seront remises : Joey Soloway recevra, pour son engagement en faveur de la communauté LGBT+, le prix de l’engagement Kobini, Morfydd Clark, la Galadriel guerrière de la série Amazon Prime Les Anneaux de pouvoir, le prix Madame Figaro, et enfin, Buffy ou plutôt Sarah Michelle Gellar, sera récompensée par l’Icon Award. Elle succède ainsi à Gillian Anderson (Y-Files ou The Fall), Judith Light (Madame est Servie ou Ugly Betty), Connie Britton ( Nashville ou 9-1-1), ou bien encore Dame Diana Rigg (Chapeau Melon et Bottes de cuir ou Game of Thrones).

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Rédigé par Bénédicte LECAT

Publié dans #Séries

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Publié le 6 Avril 2023

Ses pierres de prédilection sont le marbre, le calcaire de Montréal, et l’albâtre. Comme plusieurs membres de l’atelier SKULPT 303 créé par Jacques Corbeil et Suzanne Cloutier, Doris se fournit à Montréal, aux Etats Unis et en Italie. Elle trouve dans la taille et dans la pierre, plus de satisfactions : “la pierre est une matière vivante“. Ce travail à la main permet un contact plus intime avec la matière. Et Doris d’expliquer que chaque pierre ne se sculpte pas de la même façon. Ce sont elles qui imposent leur rythme, leurs âmes sont différentes et transmettent une énergie distincte selon leur dureté.

Le plus souvent, Doris choisit une pierre brute, qui, déjà par sa forme, est une source d’inspiration. Ensuite, quelques lignes sont dessinées et s’impose alors le sujet. Parfois la découverte d’une veine, d’une fissure, voir d’un fossile lui permet de trouver un équilibre entre surfaces polies et surfaces brutes. Elle écoute la matière lui parler, et s’instaure alors un dialogue méditatif entre la pierre et elle. Les mêmes gestes se répètent, encore et encore, afin de faire naître la sculpture, puis tout s’arrête, l’œuvre apparaît. Plus besoin de continuer, le visage ou le corps est né. Aujourd’hui, afin d’ajouter une mouvement complémentaire, de permettre à l’œuvre d’exister autrement, dans une autre dimension, Doris ajoute des éléments métalliques.

Most often, Doris chooses a rough stone, which, already by its shape, is a source of inspiration. Then, a few lines are drawn, and the subject is imposed. Sometimes the discovery of a vein, a crack, or even a fossil allows her to find a balance between polished and rough surfaces. She listens to the material speak to her, and a meditative dialogue between the stone and herself is established. The same gestures are repeated, again and again, to give birth to the sculpture, then everything stops, the work appears. No need to continue, the face or the body is born. Today, to add a complementary movement, to allow the work to exist differently, in another dimension, Doris adds metallic elements.

During her participation in the independent art fair (Art capital 2020), Doris brought a bronze piece called Tenderness: a perfectly smooth portrait of a child with a somewhat wrinkled hand resting on it. The audience hovered around this piece, intrigued by this double aspect finished/not finished, as the children said. This intriguing double face created a dialogue between the artist and the audience. Doris' goal was to get the viewer to look beyond the work, to read between the lines, to discover something more than just the fine lines or wrinkles of a hand. This broken aspect is intricately linked to human life: here, like a mother's hand resting lovingly on her child's face, the wrinkles mark the stigma of a life. From then on, these scars will be interpreted differently by one or the other.

 

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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Publié le 5 Avril 2023

Les premières œuvres de Zdravko sont figuratives et d’une belle composition. Ces paysages sont à la fois oniriques, immatériels et spirituels et le critique d’art Mario Berdič évoque même une réalité mystique idéalisée.  Zdravko aime la couleur, ce que l’on retrouve dans toutes ces toiles, les ombres et la lumière. La toile blanche est un champ d’exploration, elle évoque des sentiments d’excitation et d’énergie. Ses sources d’inspiration sont le français Paul Gauguin et le néerlandais Vincent Van Gogh. D’ailleurs à l’image de ce dernier, il signe ces peintures de son simple nom. Comme ces deux maîtres, il éprouve le mystère du paysage : Observer un paysage et mon étincelle intérieure vibre, un peu comme un scientifique criant Euréka. Il aime également les pré impressionnistes de l’Ecole de Barbizon pour la lumière de l’aurore et de la période si particulière entre chien et loup.

Zdravko's early works are figurative and beautifully composed. These landscapes are at once dreamlike, immaterial, and spiritual, and the art critic Mario Berdič even evokes an idealized mystical reality.  Zdravko loves color, what is found in all these canvases, shadows and light. The white canvas is a field of exploration, it evokes feelings of excitement and energy. His sources of inspiration are the French Paul Gauguin and the Dutch Vincent Van Gogh. Like Vincent Van Gogh, he signs these paintings with his simple name. Like these two masters, he experiences the mystery of landscape: Observing a landscape and my inner spark vibrates, a bit like a scientist shouting Eureka. He also likes the pre-impressionists of the Barbizon School for the light of dawn and the so particular period between dog and wolf.

Zdravko also paints a series of female nudes and mother to child that he exhibits in the premises of the General Hospital of Maribor. This cycle on motherhood is closely related to divine, universal and omnipresent love, evoking his childhood but also his own parenthood. The public is won over by this novelty, but he will no longer work on this subject, one of his regrets as a painter.

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Rédigé par Bénédicte LECAT

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