Après nous avoir émerveillée à l'Espace Miramar en avril dernier, Monique Jadin a proposé une sélection de photographies centrées sur nos plus belles actrices et chanteuses françaises : Madelaine Renault, Line Renaud, Miou-Miou, Michèle Mercier, Anouk Aimé sont ici présentées, sans cartel pour les identifier. L'objectif est de laisser le public discuter, échanger, et se lancer le défi de les reconnaître. Une seule m'est inconnue.
After having amazed us at the Espace Miramar last April, Monique Jadin proposed a selection of photographs centered on our most beautiful French actresses and singers: Madelaine Renault, Line Renaud, Miou-Miou, Michèle Mercier, Anouk Aimé are presented here, without a label to identify them. The objective is to let the public discuss, exchange, and challenge themselves to recognize them. Only one is unknown to me.
Cannes débute sa métamorphose et se pare de photos issues de la Collection Paris Match dans le cadre du Festival International du Film de Cannes. Ici un hommage à la maison Warner Bros, centenaire cette année, proposé sur les Allées
A découvrir Le chanteur de Jazz, Le Faucon Maltais, Casablanca, La fureur de vivre, Rio Grande, 2001, Odyssée de l'Espace, The Batman, Les Affranchis, Matrix, Gran Torino, The Artist
Cannes begins its metamorphosis and is adorned with photos from the Paris Match Collection for the Cannes International Film Festival. Here a tribute to Warner Bros, centenary this year, proposed on the Allées
To discover : The Jazz Singer, The Maltese Falcon, Casablanca, Rebel Without a Cause, Rio Grande, 2001: A Space Odyssey, The Batman, Good fellas, Matrix, Gran Torino, The Artist
En ce 4 mai, que la force soit avec eux pour décerner les récompenses du 76e festival du Film International de Cannes
Éclectisme et qualité sont le mot d'ordre de ce nouveau jury. En février dernier, le 28, le double récipiendaire d'une palme d'or (The Square, consacré au monde de l'art et ses dérives, et Sans filtre, montrant les dérives et les excès du monde aisé), Ruben Östlund a été annoncé comme Président du Jury.
Pour l'aider dans sa tâche et souligner également la nouvelle génération d'acteurs, de réalisateurs, aux facettes multiples, le président sera aidé dans sa tâche par la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, l’acteur français Denis Ménochet, la scénariste et réalisatrice britanico-zambienne Rungano Nyoni, l’actrice et réalisatrice américaine Brie Larson, l’acteur américain Paul Dano, l’écrivain afghan Atiq Rahimi, le réalisateur argentin Damián Szifrón, ainsi que la réalisatrice française Julia Ducournau, qui remporta la récompense suprême en 2021, avec Titane.
Le Jury aura la tâche de décerner la Palme d’or à l’un des 21 films déjà annoncés en Compétition. Le palmarès sera révélé le 27 mai prochain lors de la cérémonie de Clôture, retransmise en direct par France Télévisions en France et par Brut. à l’international. Elle sera suivie par la projection, pour la dernière séance du Festival, de Élémentaire, le film d’animation de Peter Sohn.
Pour la cérémonie d'ouverture, nous avons découvert la nouvelle création d'APPLE TV, SILO. Créée par Graham Yost, avec pour principale interprète Rebecca Ferguson, également productrice, cette série nous plonge dans un monde toxique et en ruine. Seuls quelques 10 000 humains ont pu trouver refuge dans un silo souterrain géant. Avec le même système de castes, en haut les plus aisés, en bas, les ouvriers et les plus pauvres, le silo régit la vie de ces humains au point même d'autoriser les futures grossesses. Après que le shérif eut brisé une règle capitale, que son épouse avait également brisé deux ans avant lui, que des habitants meurent ou disparaissent, Juliette (Rebecca Ferguson) découvre peu à peu les secrets du SILO. Et.... la suite à découvrir sur Apple TV pour les plus chanceux.
Ci-dessous la productrice Rebecca Ferguson, et le compositeur Atli Örvarsson, également compositeur des séries de Dick Wolf, Chicago Fire, Chicago PD et New York section criminelle.
B.R.I., une création originelle de Canal +, réalisée par Jérémie Guez.
La BRI ou brigade de recherche et d'intervention de Versailles change de chef, Saïd, interprété par Sofian Khammes, remplace le très respecté Patrick, joué par Bruno Todeschini. Les méthodes ne sont pas les mêmes voir s'opposent : Saïd devra s'imposer et faire oublier l'ancien chef de groupe très charismatique, Patrick. Quant l'un souhaite garder ses distances l'autre n'hésite pas à faire amis amis avec les truands, afin de garder la main sur une possible guerre des gangs dans Paris. Belle promesse que cette nouvelle production du partenaire de Canneseries et du Festival de Cannes, Canal +.
LIAISON FATALE, une réinterprétation du film des années 80 proposée par Paramount +.
Et ce sont Joshua Jackson (connu pour ces rôles de Pacey dans la série pour ados, Dawson, ou Peter Bishop dans la série de science-fiction, Fringe) et Lizzy Caplan (Lula dans Insaisissables II ou Anatomie d'un divorce) qui reprennent les rôles tenus par Michael Douglas et Glenn Close. Quant l'attraction physique vire à la liaison fatale et à une véritable descente aux enfers pour les deux héros. Les deux premiers épisodes ont permis d'y voir tous les thèmes abordés dans les épisodes suivants comme la fidélité, la tromperie, le mariage, le meurtre, la manipulation psychologique. A découvrir prochainement sur Paramount +.
Deux séries policières étaient présentées à la salle Miramar ce dimanche : Hudson and Rex (programme diffusé sur France 3 le dimanche soir) et Cannes Confidential.
- Hudson and Rex : la série est une déclinaison de la série allemande Commissaire Rex, et est tournée dans la province canadienne de Terre-Neuve. Afin de présenter la série, étaient présents l'acteur principal, John Reardon, la productrice Christina Jennings, la dresseuse Sherri Davis et le héros, Rex, de son vrai nom Diesel. La productrice a expliqué qu'une série avec un chien pour partenaire, était une grande chance pour l'Europe, alors que les Etats Unis ou le Canada n'étaient pas encore prêts pour ce type de divertissement. Malgré tout, elle a réussi à produire cette nouvelle version et a rappelé que la série était un programme familial et que la violence était limitée afin d'intéresser tous les publics. Mais l'essentiel des questions était destiné à Diesel, berger allemand choisi en peu de temps, dressé en trois semaines et prêt dès le pilote. Il a su trouvé sa place auprès des acteurs humains, très rapidement, et il a su créer une vraie relation avec l'interprète d'Hudson. Aujourd'hui, ils sont 5 à tourner : Diesel, âgé de 7 ans, deux de ces neveux, âgés de 5 ans qui le remplacent pour les cascades, et deux petits bouts âgés d'1 an. Diesel a appris trois niveaux de "paroles" : selon les signes de sa dresseuse, il aboie, grogne, ou pleure. La dernière question a provoqué l'hilarité : qui est le préféré d'Hudson : Sherri ou John ? A John de répondre qu'il passe derrière Sherri, sa dresseuse.
- Cannes Confidential : la série de six épisodes, entièrement tournée à Cannes, est policière avec deux flics quelque peu badasses (Shy'm et Lucie Lucas) et un gentleman anglais, mystérieux mais escroc à ces heures perdues (le britannique Jamie Bamber, parlant un français parfait). Projet audacieux tourné en 3 mois, ralenti par la crise Covid, il a été totalement tourné en anglais. Cette série rappelle l'esprit des programmes des années 70 et 80 comme Amicalement Vôtre avec l'humour à l'anglaise, de badinage, mais aussi des personnages aux fêlures profondes : le personnage de Lucie Lucas, Camille, ne comprend pas pourquoi son père, préfet accusé de corruption, interprété par Jean-Luc Anglade, préfère rester en prison, quant à Jamie Bamber, il interprète un homme hanté par son passé, brisé par la vie et la fille qu'il a perdu. La date de diffusion sur TF1 est encore inconnue, tout comme sur la plateforme américaine Acorn, mais elle devrait rencontrer un beau succès.
De 1944 à 1948, les hommes de l'Irgoun (organisation militaire nationaliste) et du Lehi (groupe paramilitaire pour la liberté d'Israël) détenus sans jugement au camp de Latroun ont été déportés par les autorités de la Palestine mandataire britannique vers des camps d'internement en Afrique, situés à Sembel (près d'Asmara, en Érythrée), à Carthago, au Soudan et à Gilgil (au nord de Nairobi, au Kenya). Les déportés ont été renvoyés en juillet 1948, seulement après la déclaration d'indépendance d'Israël. Tirée de cette histoire, la série présente les enjeux de pouvoir et de politiques qui vont se déchaîner (puisqu'au sein d'un même camp se trouvent des nazis, des fascistes, des juifs) lorsqu'arrive un comique de Tel Aviv ayant trahis les siens.
Childhood Dreams (Pays-Bas) : un vrai coup de coeur.
Belle série que celle venue des Pays-Bas, qui raconte sur près de cinquante ans l'histoire d'une famille depuis la fin des années 60 à nos jours. Un couple, cinq enfants, dont on découvre la vie à différents âges : éducation, sexualité, colocation, avortement, culpabilité, maladie. Et l'on devine la mort d'un petit garçon, préféré de la mère (la scène de la photographie en est la preuve), qui brisera toute la famille, et entrainera des traumatismes notamment sur les deux plus jeunes. A voir.
Faux-semblants (Dead Ringer - Etats Unis) :
Inspirée du film de 1988, signé David Cronenberg, cette série propose ici une variante puisque ce ne sont plus des jumeaux monozygotes (Jérémy irons) mais ici des jumelles monozygotes, Beverly et Eliott Mantle, interprétée par l'actrice britannique, Rachel Weisz. Installées dans le New York des ultrariches, brillantes médecins spécialisées dans la fertilité, elles souhaitent ouvrir une maison de naissance et un laboratoire afin de traiter toute forme de stérilité. Recherche de financement, fausses couches, morts in utéro, grossièreté, perversité, se mélangent dans ces deux premiers épisodes, dont la suite sera disponible sur Amazon Prime.
Tapis rose, stars et personnalités de la télévision réunies pour offrir de nouvelles occasions d'être émerveillé, interpellé, choqué. La rencontre internationale, puisque dix-sept nationalités sont représentées à travers 10 séries longues, dix séries courtes et six séries documentaires, s'est ouverte en présence de Fleur Pellerin, ancienne ministre de la Culture, David Lisnard, maire de Cannes et président de l'association des maires de Cannes, de Maxime Saada, président de Canal +, partenaire du Festival des Séries et du Festival International de Cannes.
La maîtresse de cérémonie, Camille Chamoux, accompagnée de l'Orchestre de Cannes, présenta avec beaucoup d'humour les sélections officielles avant d'accueillir le jury des séries longues (+ de 30 minutes) : l'acteur irlandais Daryl McCormack, la comédienne algérienne Shirine Boutella, la réalisatrice et comédienne française, Zabou Breitman, le musicien et fondateur du groupe The Police, et l'acteur et réalisateur israélien, Lior Raz, par ailleurs président du jury.
La cérémonie s'est terminée par la remise du Madame Figaro - Rising Star Award à l'interprète de Galadriel, dans la série produite par Amazon Prime (la plus chère à ce jour, plus de 400 millions de dollars), l'actrice galloise Morffyd Clark pour son talent et sa déjà très belle carrière malgré sa jeunesse.
Et la présentation en première mondiale, de la série produite par l'actrice suédoise Rebecca Ferguson, Silo. Silo est un roman rédigé en cinq parties, par Hugh Howey, paru en 2012. Histoire de science-fiction postapocalyptique, elle raconte l'histoire d'un groupe de survivants, obligés de se cacher sous terre, afin d'échapper aux conditions de vie mortelles de la surface. Parmi ses habitants, le shérif et son épouse qui tentent d'avoir un enfant. Elle finit par mourir après avoir demandé à sortir malgré l'interdiction formelle imposée par la structure. Son mari décide de mener l'enquête, et de comprendre pourquoi elle a fait ce choix. Et si tout cela n'était qu'une machination ? La suite sera à découvrir sur la chaîne Canal + dès le 5 mai prochain.
A noter que la musique de la série a été composée par Atli Örvarsson, le compositeur islandais de nombreuses séries dont celles de Dick Wolf (Chicago Fire et Chicago PD, ou bien encore FBI : most wanted).
Mais une autre passion l’interpelle depuis son plus âge : la photographie. Son premier appareil photo était un Polaroïd Instamatic et elle se souvient de l’excitation d’avoir immédiatement le tirage photographique entre les mains. A la fin de ses études, pour immortaliser son voyage en Europe, son père lui prête son appareil photo Leica. En voyant la beauté de Rome, à travers l’objectif, elle a ressenti une parfaite alchimie pour cet art. Art qui a aussi façonné sa pratique artistique de la danse. Alors pourquoi se limiter ? se dit-elle. Même l’univers n’a pas de fin. Dès lors, Dawn étudie la photographie au Centre International de la Photographie de New York, puis au College Rockford et au Media Workshop dans le Maine. Durant dix ans, de 2011 à 2021, Dawn poursuit sa formation visuelle en étant membre de l’atelier de Sandi Haber Fifield, Finding your vision. Cette dernière, artiste photographe réputée, entrée dans de nombreuses collections muséales telles que l’Art Institute de Chicago, travaille sur la modification de la perception du spectateur afin de rendre l’invisible visible. C’est sans aucun doute cet aspect que Dawn a retenu : rendre les choses visibles en permettant aux spectateurs de se focaliser sur une partie de la photographie. Et même, si Dawn n’est plus un membre actif, elle participe toujours à des ateliers et à des séances critiques afin d’améliorer encore et toujours son processus créatif. Ce dernier devant comme chez tous les artistes, être nourri.
But there is another passion that she has had since she was very young: photography. As a child, her first camera was a Polaroid Instamatic, how exciting to have the immediacy of a photo print in her hands in just moments. Before her trip to Europe when she graduated from college, her father lent her his Leica film camera. Seeing the beauty of Rome through this viewfinder, she felt an affinity for this framing of her visual world that shaped her artistic practice of dance. So why limit herself? She asked. The universe has no end. Dawn has studied photography at the International Center of Photography in New York and at the Maine Media Workshop + College. For ten years, from 2011 to 2021, Dawn continued her visual education as a member of the final group of Sandi Haber Fifield’s workshop, Finding Your Vision. Sandi Haber Fifield, a renowned photographic artist and member of many museum collections such as the Art Institute of Chicago, works on altering the viewer’s perception to make the invisible visible. This is undoubtedly the aspect that Dawn has retained: making things visible by allowing the viewer to focus on a unique aspect of the image. She still participates in workshops and critique sessions to further improve her creative process. As with all artists, this process must be nurtured.
Retrouvez l'article complet dans le prochain numéro de I AM Magazine n°14.
Pour soulager ce quotidien difficile, la photographie est pour Pamela, un exutoire heureux qui lui permet de retrouver son équilibre. Depuis cinq ans maintenant, elle concentre son travail sur le beau dans l’inattendu. La beauté est partout : dans une porte cassée, dans un volet descellé, dans une peinture écaillée, dans les traces de rouille. “Il n'y a pas de limites aux endroits où l'on peut découvrir de belles images.“ Elle trouve l’inspiration chez le français Henri Cartier Bresson pour sa capacité à capturer un instantané ou le japonais Kenzo Okada pour la perfection de son minimalisme comme elle le souligne.
Pamela trouve du beau dans les traces laissées par le temps, elle raconte une histoire grâce à une déchirure dans un papier collé sur un mur, une machine agricole laissée à l’abandon dans un village médiéval, des flocons de neige collés sur une vitre sale, des hiéroglyphes sur les murs corrodés d’un chantier de construction dans un lointain pays. Elle propose sa vision du beau à travers des formes, des morceaux, des pièces, des couleurs, et c’est à nous de trouver notre version du beau. Elle n’impose pas son interprétation, elle nous invite à découvrir que le beau n’est pas parfait, qu’il n’est pas régulier, mais qu’il est là, caché. A nous de faire la démarche pour le trouver. C’est sans doute cette démarche qui a interpellé le jury de la Nationale des Beaux-arts qui l’a sélectionnée dans le cadre de leur salon annuel en septembre dernier à l’Orangerie du Senat.
La sélection du Festival International de Cannes proposera des courts métrages venant d'Argentine, du Royaume-Uni, du Soudan, du Brésil, du Canada (Québec), d'Australie, de Corée, de France, du Maroc, du Chili, du Congo, de Singapour, de Mongolie, d'Iran, de Grande-Bretagne.
Sélection officielle : 19 films en compétition. Rendez-vous le 27 mai pour les résultats donnés par le réalisateur doublement primé, Ruben Ostlund (The square en 2017 et Sans filtre en 2022) :
Club Zero de Jessica Hausner (Autriche)
The Zone of Interest de Jonathan Glazer (Grande Bretagne)
Fallen Leaves d'Aki Kaurismäki (Finlande)
Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania (Tunisie)
Asteroid City de Wes Anderson (Etats Unis)
Anatomie d'une chute de Justine Triet (France)
Monster d'Hirokazu Kore-Eda (Japon)
Il Sol Dell'Avvenire de Nanni Moretti (Italie)
La Chimera d'Alice Rohrwacher (Italie
Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan (Turquie)
L'Été dernier de Catherine Breillat (France)
La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung (France)
Rapito de Marco Bellocchio (Italie)
May December de Todd Haynes (Etats Unis)
Firebrand de Karim Aïnouz (Brésil)
The Old Oak de Ken Loach (Grande Bretagne)
Banel et Adama de Ramata Toulaye-Sy (Sénégal)
Perfect Days de Wim Wenders (double compétition pour le réalisateur allemand, également présent en section Séances Spéciales)
Jeunesse de Wang Bing (Chine)
Hors compétition : Sam Levinson et The Idol, Steven Spielberg et Indiana Jones et le cadran de la destinée, Maïwenn et la Comtesse du Barry. Rendez-vous entre le 16 et le 27 mai pour accueillir le monde sur la croisette.